Des scientifiques affirment que l'épidémie qui a dévasté le pays est partie d'un camp de la Minustah, mais l'ONU dément toujours.Déjà plus de 350 000 malades et 7 000 morts, mais aucune certitude. Les causes de l'épidémie de choléra qui sévit en Haïti depuis octobre 2010 sont toujours aussi polémiques. Si des recherches démontrent que la souche de la maladie a été apportée sur l'île par des hommes de l'ONU, l'organisation internationale refuse toujours d’endosser une quelconque responsabilité.
Pourtant, les faits sont là, rappelés par le New York Times. Après le tremblement de terre de 2010, le risque de propagation du choléra sur l'île était évalué comme très faible. Bien que les conditions d'hygiène soient très précaires, le pays avait jusque-là échappé à toutes les épidémies qui s'étaient déclarées dans la région. Que s'est-il donc passé fin 2010 ?
Le 8 octobre 2010, des centaines de soldats népalais opérant pour le compte de l'ONU sont arrivés en Haïti, alors qu'une vague de choléra sévissait dans leur pays. Ils ont installé leur camp en bordure d'une rivière, qu'ils auraient rapidement contaminée. La première victime du choléra serait morte, selon la rumeur, le 16 octobre, quelques heures après s'être baignée dans cette même rivière.
Des scientifiques qui ont étudié les souches des deux virus l'affirment : elles sont identiques. Les preuves seraient "irréfutables" pour le New York Times. Apparemment, pas suffisamment pour les Nations Unies, dont un responsable affirme encore que "l'épidémie ne peut être attribuée à une seule unique cause".
C'est justement là que le bât blesse : les Haïtiens souhaitent que l'organisation internationale accepte sa responsabilité et mette en place un système de compensation. Une véritable défiance vis-à-vis de l'ONU est née au sein de la population, qui s'étend à toutes les ONG et surtout empêche la lutte contre la maladie de se faire correctement.
Pourtant la situation est loin d'être sous contrôle : l'épidémie sévit encore, elle est toujours mortelle. D'après les Nations Unies, il faudrait 53,9 millions supplémentaires à l'aide internationale pour protéger les déplacés pendant la prochaine saison des pluies.
http://www.atlantico.fr/pepites/nations-unies-epidemie-cholera-haiti-323311.html
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 2 avril 2012
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