Le père Dehoux, responsable de l’orphelinat de Saint-François-d'Assise en Haïti. (Photo: gracieuseté) |
Jeanne d'Arc Léger, mère de Nicole Léger, est de retour d'Haïti avec de bonnes nouvelles : la première brique de l'orphelinat a été posée, des arbres fruitiers sont plantés et deux orphelines ont été diplômées. Mais le travail n'est pas terminé et les besoins restent grands à l’orphelinat de Saint-François-d'Assise.
Rappelons que la femme de 82 ans, accompagnée de six anciens scouts et guides québécois, était partie en Haïti pour venir en aide au père Dehoux, responsable de l’orphelinat de Saint-François-d'Assise, qui s'était effondré à la suite du séisme de janvier 2010.
Reconstruction de l'orphelinat
Au lendemain de la catastrophe, le groupe de Mme Léger avait envoyé des tentes pour abriter les orphelins. Après huit mois sous les tentes, les enfants avaient été abrités dans un vieux hangar de tôle, où ils s'y trouvent toujours. Grâce à la générosité des gens d'affaires du Québec qui ont permis de recueillir 200 000$, la construction du nouveau bâtiment a enfin pu commencer.
« Il manque encore 100 000$ pour la finition du bâtiment. Par exemple, à l'heure actuelle, ce ne sont pas toutes les fenêtres qui auront des vitres. Même s'il ne fait pas très froid, il y a quand même des insectes », précise Mme Léger, qui invite la population à acheter des briques au coût de 25 $ sur le site www.corporationperedehoux.org. Les fonds amassés serviront également à réparer le bâtiment abritant les religieuses.
L'ingénieur Maxime Dehoux, frère du père Dehoux, était du voyage de Mme Léger. Après le départ du groupe, ce dernier resta sur place pour superviser la construction. La construction devrait être terminée d'ici un an et Mme Léger compte bien repartir en mission à ce moment.
Des actions qui portent fruits
L'objectif du groupe de Mme Léger est de rendre l'orphelinat autonome. Pour cela, 300 arbres fruitiers ont été plantés. Chaque orphelin a la responsabilité de son arbre. Il n'y a pas que les arbres qui sont parrainés, les citoyens québécois peuvent aussi parrainer les orphelins. Ce système a permis à deux orphelines d'obtenir des diplômes en psychologie et en comptabilité. La petite maison de Port-au-Prince, financée par l'organisme, abrite 11 autres orphelins, afin de leur permettre d'accéder à l'éducation.
Des besoins
« Il y a tellement de besoins, j'aimerais lancer un cri à la population de Pointe-aux-Trembles pour qu'elle aide l'œuvre du père Dehoux. En Haïti, il n'y a pas d'organisme qui aide la population. L'œuvre du père Dehoux est quelque chose de concret », déclare Mme Léger.
L'un des objectifs de la mission était de dresser la liste des besoins de l'orphelinat. Parmi ces items, Mme Léger est à la recherche d'une machine à coudre qui fonctionne à pédale et de matériel de couture, qui permettront aux religieuses de confectionner leurs propres uniformes et ceux des enfants.
Aider l’orphelinat de Saint-François-d'AssisePour acheter des briques au coût de 25 $ ou faire un don, visiter le site http://www.corporationperedehoux.org/
http://www.avenirdelest.com/Actualites/Vos-nouvelles/2011-10-28/article-2790515/Bilan-sur-la-mission-en-Haiti/1
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