Très affaiblie, Emily a frôlé Haïti : Soulagement général
En attendant un bilan officiel du passage de la tempête tropicale, aucun cas de décès n’a été rapporté et les dégâts matériels semblent moins importants que ceux redoutés ; l’alerte rouge reste maintenue, mais la reprise des vols et des opérations de cabotage est autorisée
Publié le jeudi 4 août 2011
L’alerte maximale était maintenue jeudi soir en Haïti malgré le net affaiblissement d’Emily, la tempête tropicale qui est devenue un simple centre de basse pression, mais avec encore une pluviométrie abondante et des vents violents capables d’entraîner des inondations, glissements de terrain et éboulements.
Aucune perte en vie humaine n’était signalée dans les premières données officielles communiquées et le bilan des dégâts matériels restait à établir.
Si Emily a épargné Port-au-Prince où la circulation automobile était fluide sous un ciel particulièrement couvert, en revanche, elle a balayé plusieurs régions du nord notamment causant la destruction d’un nombre indéterminé de maisonnettes.
Dans le Plateau Central (centre), dans la commune de Savanette où d’importantes chutes de pluie se sont abattues, un glissement de terrain a été enregistré, des têtes de bétail emportées et des plantations détruites, selon l’ancien Député de la circonscription, Joseph Joël Louis.
Conséquence de la montée des eaux du fleuve Artibonite (nord), des inondations ayant précédé le passage de la tempête avaient déjà touché les communes de l’Estère et de Marchand-Dessalines avec un bilan relativement lourd.
Des évacuations ont par ailleurs été opérées entre mercredi soir et jeudi matin dans les zones à risques à Tabarre et Thomazeau, autour de la capitale, à Léogâne (35 km au sud de Port-au-Prince) et dans le département des Nippes (sud-ouest), avait rapporté dans la journée la directrice de la protection civile, Alta Jean-Baptiste.
Les chaînes de montagne d’Haïti ont stoppé la progression d’Emily et causé sa désintégration, a indiqué le directeur du centre national de météorologie, Ronald Semelfort. Il a toutefois expliqué que la population devait rester vigilante et continuer à appliquer les consignes de sécurité de la protection civile.
Dans le même registre, à Miami, le centre national des ouragans a fait remarquer qu’en dépit de la rétrogadation du cyclone de "fortes" pluies continuaient de tomber sur Haïti et une partie de la République Dominicaine avec des vents soufflant à 55 km/h.
Le ministre haïtien de l’intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé, a fait savoir que le trafic aérien intérieur et international ainsi que les opérations de cabotage reprendront vendredi après avoir été suspendus jeudi. Il en sera de même de l’administration publique, du commerce et de l’industrie qui ont eu un jour chômé décrété tardivement par les autorités à l’occasion du passage d’Emily.
La première tempête tropicale d’une saison cyclonique qui ne prendra fin que le 30 novembre avait donné des sueurs froides aux haïtiens à cause du désastre écologique auquel fait face le pays et qui s’est encore aggravé depuis le violent séisme de janvier 2010 ayant coûté la vie à quelque 250.000 personnes. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7950
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 4 août 2011
Très affaiblie, Emily a frôlé Haïti : Soulagement général
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