Le président haïtien, Michel Martelly, n'entend pas baisser les bras dans le cadre des négociations visant la ratification du choix du Premier Ministre désigné, Bernard Gousse. Alors que les négociations semblent être dans l'impasse avec les dernières déclarations du sénateur Moise Jean Charles assurant que Gousse ne passera pas, le président Martelly affirme le contraire. Le locataire du Palais National révèle avoir fait dans progrès dans les négociations avec les législateurs. Il assure que les chances de ratification de M. Gousse sont aujourd'hui de 50% au grand corps.
Fort des premiers résultats positifs le président Martelly convie les sénateurs pétitionnaires à ratifier le Premier Ministre pour que le gouvernement puisse s'attaquer aux besoins urgents de la population. En tournée dans le Sud-est le week end écoulé le président Martelly a dénoncé le comportement de certains sénateurs qui ne se soucient guère de la misère de la population. Les citoyens vulnérables croupissent dans la misère sous les tentes mais le président et les sénateurs perçoivent régulièrement leurs émoluments, s'indigne M. Martelly.
Au cours de cette rencontre le sénateur Edwin Zeny a révélé que le salaire d'un sénateur est de 10 000 dollars US. A cette rondelette somme il faut ajouter plusieurs milliers de gourdes de crédit sur leur téléphone, des frais en carburant et d'autres privilèges accordés mensuellement aux élus. Il a également fustigé le comportement de ses pairs dont certains veulent barrer la route au chef d'Etat.
Par ailleurs, le secteur privé haïtien veut s'impliquer dans les négociations politiques visant la ratification du Premier Ministre. Certains hommes d'affaires se sont entretenus avec des leaders de la majorité parlementaires le week end écoulé.
Le Premier Ministre désigné doit soumettre son dossier au bureau du sénat ce jeudi 21 juillet 2011.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19314
Commentaires:
10.000 dollars américains pour un salarier en Haïti est sans aucun doute une somme exorbitante. Je ne suis pas persuadé que le salaire d'un sénateur soit aussi élevé. Si tel était le cas, la population haïtienne en général serait en droit de prendre les rues et de déclencher leur révolution du jasmin. Car définitivement, après chaque période présidentielle, si on fait le bilan du travail effectif du sénateur de la République, le résultat serait trop maigre pour un coût aussi élevé pour un petit pays pauvre.
Et on pourrait en dire autant pour le salaire du président de la République et des députés qui font actuellement la pluie et le beau temps avec un pouvoir qui leur tombe dessus sans savoir exactement comment l'utiliser.
J'ai envie de douter de la déclaration du sénateur Zenny qui doit bien être au courant de ce qu'il avance puisque lui aussi il perçoit son salaire. Mais cela me semble tellement invraisemblable que je préfère en douter.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 18 juillet 2011
Martelly poursuit les négociations visant la ratification de M. Gousse
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