« Adopter n’est pas un acte humanitaire ! On ne le fait pas pour sauver un enfant mais pour fonder une famille », rappelle le pédopsychiatre Pierre Lévy-Soussan, auteur de « Destins de l’adoption » (éd. Fayard). Alors que des voix s’élèvent pour accélérer les procédures d’adoption, notamment en Haïti (deux avions ont été affrétés ce samedi pour transférer de Haïti en France des enfants en cours d'adoption par des familles françaises), Pierre Lévy- Soussan dénonce les lacunes de l’agrément français que le gouvernement est en train de réformer. « Certains critères sont inexistants, comme celui de l’âge. On peut adopter à 70 ans… »
Autre problème : plus qu’avant, on adopte aujourd’hui des enfants qui ne sont plus des bébés et qui ont un passé souvent lourd, il est donc nécessaire que les futurs parents soient mieux préparés.
Claire Gibault, membre du Conseil économique et social, qui se bat pour une politique européenne de l’adoption, prône, plutôt qu’une formation, un suivi continu des adoptants. « Ça rassurerait les pays étrangers et ce serait mieux qu’une formation : le parent idéal n’existe pas ! »
Dans tous les cas, tout le monde reconnaît qu’une réforme est nécessaire pour éviter une nouvelle affaire du type L’Arche de Zoé.
E.E.
Le 18/12/2010
http://www.elle.fr/elle/Societe/News/Quelle-reforme-pour-l-adoption/(gid)/1450014
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 20 décembre 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire