(AFP) – WASHINGTON — L'Organisation des Etats américains (OEA) a annoncé vendredi avoir demandé au président haïtien René Préval que les résultats définitifs du premier tour de la présidentielle ne soient pas publiés avant recomptage et assuré que le chef de l'Etat avait donné son accord. Le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), José Miguel Insulza, "a discuté avec le président Préval et demandé un report de l'annonce des résultats définitifs" du premier tour, a déclaré à l'AFP le secrétaire général adjoint de l'Organisation, Albert Ramdin.
"Le président a dit qu'il était d'accord pour demander au CEP (Conseil électoral provisoire, ndlr) de ne pas annoncer de résultats tant que l'OEA n'avait pas participé au processus de vérification des résultats", a-t-il ajouté.
Le premier tour de l'élection présidentielle, marqué par des incidents et des accusations de fraudes, s'est tenu le 28 novembre. Le Conseil électoral a publié des résultats préliminaires le 7 décembre. Cette première publication a ouvert une période de recours à l'issue de laquelle les résultats définitifs devaient être publiés le 20 décembre.
Mais, les nombreuses accusations de fraudes électorales qui ont été portées par différents candidats ont amené les autorités haïtiennes à mettre en oeuvre une procédure de recomptage et à demander à l'OEA de la chapeauter.
Le second tour doit avoir lieu le 16 janvier.
L'OEA a commencé à préparer la mission de recomptage des voix et ses équipes pourraient se rendre à Port-au-Prince en début de semaine, a indiqué M. Ramdin. Néanmoins l'OEA, qui travaille conjointement avec les pays du Marché commun de la Caraïbe (Caricom), ne se rendra pas en Haïti si l'annonce des résultats définitifs du premier tour n'est pas reportée comme elle le demande.
"Cela n'a pas de sens de vérifier les résultats si ces derniers sont déjà définitifs", a expliqué Albert Ramdin.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 18 décembre 2010
Haïti: l'OEA demande un report de l'annonce des résultats du premier tour
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