Des organisations de la société civile à la recherche d’une formule de compromis pour éviter le pire mardi 15 juin 2010, Radio Kiskeya
« Le chef de l’Etat n’appréhende pas comme il se doit la réalité politique du pays en annonçant que les élections seront organisées par l’actuel Conseil Electoral Provisoire », a déclaré mardi le professeur Rosny Desroches, directeur exécutif de l’Initiative de la société civile (ISC).
« Toute la classe politique, la société civile et des acteurs du secteur privé des affaires contestent le CEP », a ajouté M. Desroches dans une interview accordée mardi à Radio Kiskeya. « Certains vont même plus loin en réclamant la démission de M. Préval », souligne le responsable de l’ISC. De ce fait, « le chef de l’Etat devrait penser à faire des concessions », affirme-t-il.
La situation actuelle nécessite qu’un consensus soit trouvé afin d’éviter que le pays ne sombre davantage. C’est dans cette optique que des consultations ont été initiées ce mardi au niveau de la société civile en vue de proposer une formule de compromis aux acteurs politiques pour la tenue d’élections crédibles dans le pays à la fin de l’année, a déclaré M. Desroches. Il dit espérer que les résultats de ces consultations seront rendus publics d’ici la semaine prochaine.
A l’instar de nombreux autres dirigeants politiques, le coordonnateur de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Andris Riché (ex-sénateur de la Grand’Anse) et le dirigeant du parti Grand Rassemblement pour l’Evolution d’Haïti (GREH), l’ancien colonel Himmler Rébu, ont dénoncé mardi le projet du président Préval d’organiser des élections frauduleuses en s’opposant résolument au départ du CEP discrédité.
En tournée dans le Nord, le dirigeant du parti politique RESPECT, l’homme d’affaires Charles Henri Baker, a formellement exigé mardi au Cap-Haïtien le départ du CEP et particulièrement du directeur général de l’institution, Pierre Louis Opont. [jmd/Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6833
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 16 juin 2010
La société civile organisée et les partis politiques continuent de s’opposer à l’organisation d’élections par l’actuel CEP
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