Les résidents de Anse-a-Pitres, à bout de souffle envisagent d'exprimer leur ras-le-bol par une manifestation.
Cette ville frontalière réputée pour son calme est l'otage d'un groupe de bandits. Un résident de la région, Choler Saint Louis, indique que les bandits estimés à une soixantaine, son reconnaissables à leur dread locks.
Ces 4 derniers mois ils ont imposé leur loi dans cette commune en perpétrant de nombreuses exactions. De nombreux cas de vol, d'enlèvement et d'agressions contre les femmes et les enfants ont été enregistrés. Pire ces criminels seraient impliqués dans des pratiques occultes puisqu'ils tuent des enfants afin d'extraire leur foie.
Ces bandits ne sont nullement inquiétés par les forces de l'ordre. Les policiers haïtiens font valoir qu'ils ne disposent pas de moyens logistiques pour freiner les actions de ces malfrats. En ce qui a trait aux casques bleus, ils n'ont jusqu'à présent pas pu interpeller un membre du gang.
Conscients de la faiblesse des forces de l'ordre, les criminels ne se contentent pas d'attaquer les résidences, ils placent des embuscades afin d'attaquer les autobus.
Plusieurs éminents citoyens d'Anse-a-Pitres lancent un SOS aux autorités gouvernementales pour qu'elles rétablissent l'ordre et le calme dans cette ville frontalière.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17830
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 11 juin 2010
Des gangs terrorisent la population d'Anse à Pitres
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