HAITI : DES SOURIRES ET DES LARMES…
Veillée spirituelle et musicale.
Samedi 27 février 2010 à 20h .
Au Centre Baha’i de Marseille 140 rue Paradis 13006
Tel 04 91 37 15 50 ou 04 91 34 49 87
Entrée libre et gratuite pour tous.
Il y a tout juste un an, en mars 2009, j’ai eu le bonheur d’effectuer, à l’invitation de la communauté Baha’ie, un voyage inoubliable à travers Haïti. Avec mon piano portable pour seul bagage, j’ai été invité, de Port-au-Prince à Jacmel, de Pétionville à Cabaret, à partager avec de nombreux haïtiens de tous âges des moments précieux de musique, de prière et de réflexion autour d’un thème central : l’unité spirituelle dans la diversité culturelle…
D’école en école, de village en village, de maison en maison, j’ai pu découvrir pendant un mois l’extrême pauvreté matérielle de ce petit pays, mais aussi son extrême richesse humaine, artistique et spirituelle. J’ai été témoin également des admirables activités de service rendues quotidiennement par les Baha’is d’Haïti, tant au sein des activités de base de la communauté que d’initiatives individuelles, sociales et éducatives, en faveur des enfants et des jeunes.
Les Baha’is affirment : « La terre n’est qu’un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens ». Quand la terre tremble à Haïti, en Chine ou en Arménie, c’est la terre entière qui tremble et tous les citoyens du monde doivent se sentir touchés, concernés et unis face à ces grandes épreuves.
Le terrible séisme d’Haïti a détruit de nombreuses vies, de nombreuses maisons…mais n’a pas détruit l’âme et la culture du peuple Haïtien qui dispose de toutes les qualités pour reconstruire son pays sur des valeurs de justice et de partage.
Apportons-lui durablement notre solidarité matérielle, mais aussi spirituelle et culturelle.
Philippe Fanise.
1ère partie: voyage chez les BaHa’itiens.
2ème partie: prières et musiques partagées.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 8 février 2010
VEILLEE SPIRITUELLE ET MUSICALE POUR HAITI
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Dans ce nouveau malheur qui vient frapper l'île, les Haïtiens devront puiser l'énergie pour tout reconstruire, plus juste et plus solide. En s'appuyant sur une culture forte, signe d'une société vivante, et sur une émigration nombreuse. Sans replonger dans les errements du passé. Savez-vous que 98 % de la couverture forestière de l'île a été détruite ? Pas par le tremblement de terre... Pour plus d'infos, je vous invite à découvrir le blog de l'actu de l'Amérique latine : http://simonbolivar.over-blog.fr
Merci Laurent de votre participation. Nous espérons tous que ce terrible tremblement de terre ait aussi enseveli toutes les tares qui nous ont empêché d'atteindre le but fixé par nos ancêtres. Pour ce faire nous aimerions pouvoir compter sur toutes les bonnes volontés de ceux qui ont compris notre problématique et decident de laisser de côté les querelles inutiles idéologiques dépassées dans un contexte de dimensions purement humaines.
Ca fait plus de 10 ans que l'on parle de 97.5% de la couverture végétale détruite. Les haïtiens ont continué à couper les arbres pour faire du charbon de bois. Aucun dirigeant haïtien n'a jamais contemplé une alternative en demandant aux gens de ne plus couper ce qui reste comme couverture végétale.
Ces derniers temps, les blanchisseries (dry cleaning), grands consommateurs de bois et de cahrbon de bois commençaient à utiliser des vêtement usés comme combustibles pour faire tourner les machines. Il se dit que plus de 80% du charbon de bois qui est consommé en Haïti aujourd'hui provient de la République Dominicaine avec les conséquences désastreuses que cela entraîne.
Un jour il faudrait que les éditeurs de ce blog fassent des investigations sur les relations de cette partie de l'Amérique du Sud avec Haïti juste après le mouvement d'émancipation. En s'arrêtant surtout sur une déclaration d'un ministre des realtions extérieurs de Bolivar qui s'appelait REVENGA...
Bonne continuation et à bientôt!
Enregistrer un commentaire