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dimanche 9 août 2009

Fin du processus d’inscription des 11 élus des dernières législatives partielles

Fin du processus d’inscription des 11 élus des dernières législatives partielles

Le doute plane encore sur la validation de leurs pouvoirs

Les sénateurs élus de la Grande Anse sous la bannière de LESPWA, Maxime Roumer, et du Nord-Ouest sous la bannière de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Hyppolite Mélius, ont clos jeudi le processus d’inscription au Sénat des élus des dernières législatives partielles dans le pays.

En référence au débat sur la validation ou non des pouvoirs des nouveaux élus, Maxime Roumer qui a déjà représenté la Grande Anse à deux reprises au Sénat, a estimé que tout devrait se passer sans difficulté une fois que le concerné ne fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire, que son nom est publié dans le journal officiel de la République, Le Moniteur, et qu’il détient le certificat délivré par le Conseil Electoral Provisoire reconnaissant sa victoire aux élections.

Hyppolite Mélius, qui a déjà représenté par deux fois le Nord-Ouest au parlement, a pour sa part repris une proposition formulée déjà par plus d’uns à savoir que les sénateurs en fonction devraient valider les pouvoirs de ceux des nouveaux élus qui ne font pas l’objet de contestations. Il suggère la formation ‘par le Sénat d’une commission d’enquête sur les départements où les résultats des sénatoriales sont encore contestés, en l’occurrence le Sud et l’Artibonite.

Le bureau du Sénat devrait tantôt annoncer les prochaines étapes du processus de validation des onze nouveaux élus. On ignore encore les résultats d’une rencontre qu’avait sollicitée le président du Sénat avec ses pairs, autour de la controverse relative à la validation des pouvoirs des nouveaux élus.

Le quorum au Sénat étant des plus fragiles, deux sénateurs peuvent facilement faire échouer ou empêcher la tenue d’une séance y relative. Or, justement, le sénateur de l’Ouest, Roudy Hérivaux (Lavalas), maintient qu’il ne participera à aucune séance relative à la validation des pouvoirs des nouveaux élus. C’est également la position du sénateur Jean Hector Anacacis (Ouest, LESPWA) et du vice-président du Sénat, Andris Riché (Grande-Anse, OPL). Ce dernier exige la comptabilisation des suffrages exprimés à Petite-Rivière de l’Artibonite. [jmd/Radio Kiskeya]

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6076

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