Les syndicalistes dominicains ont décidé hier après midi d'appliquer l'accord conclu avec les syndicalistes de Malpasse dimanche dernier, informe le commissaire de police de Malpasse, Varnel Lacroix.
Selon les termes de l'accord, deux bus de la compagnie Capital Coach Line peuvent effectuer quotidiennement le trajet Port-au-Prince – Santo Domingo jusqu'au 8 janvier.
Le commissaire Lacroix révèle qu'un bus de cette compagnie sera autorisée à franchir la frontière quotidiennement à partir du 8 janvier faisant remarquer que les syndicalistes haïtiens on accepté les restrictions des dominicains.Dans le même temps, les responsables des compagnies de transport, Terra Bus et Caribe Tour, avaient souhaité une intervention des autorités dominicaine et haïtienne en vue de mettre un terme au conflit à la frontière. Ils rappellent qu'à l'occasion des fêtes de fin d'année il a été prévu une augmentation du nombre de voyage quotidien sur le circuit Port-au-Prince – Santo domingo.
Les responsables de ces compagnies estiment que le comportement agressif des syndicalistes de Jimani affectait plusieurs milliers de passagers et faisait perdre plusieurs millions de dollars.
La Capital Coach Line est l'unique compagnie haïtienne assurant la liaison par voie terrestre entre les deux pays à coté de 4 compagnies dominicaines et du syndicat des travailleurs de Jimani.
Les membres de ce syndicat, qui comptent une trentaine de bus sur le trajet, ont lancé ces dernières semaines des attaques contre les véhicules de la Capital Coach Line. " Les 19 novembre et 5 décembre nos bus ont été attaqués par des membres de cette organisation", déclare le directeur de Capital Coach Line, Hugues Jean François.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14534
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 25 décembre 2008
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