La fiancée d'un commissaire de police assassinée par des kidnappeurs
Monique Pierre, présentée comme la future épouse du commissaire de police des Gonaïves, a été assassinée samedi par des bandits armés. Le cadavre de la victime a été découvert dans la région du morne à cabri , Zone ONA ville rapportent les autorités policières qui ont ouvert une enquête sur ce crime.
Le chef de la police, Mario Andrésol, qualifie l'assassinat d'exécution sommaire estimant qu'il ne s'agit pas d'un enlèvement. " Il peut être question d'un règlement de compte", argue M. Andrésol faisant référence à l'action du commissaire Ernst Dorfeuille aux Gonaïves.
Interrogé par radio Métropole, le chef de la police a indiqué que deux individus ont été appréhendés dans le cadre de l'enquête sur ce crime. Il n'a pas voulu confirmer si l'un des véhicules impliqués dans l'enlèvement appartient au Parlement. " L'un des deux véhicules saisis porte une plaque officielle", assure t-il annonçant que plusieurs pistes sont explorées dans le cadre de l'enquête.
Selon M. Andrésol, les criminels impliqués dans l'assassinat de Monique Pierre sont membres d'un important réseau de kidnappeurs, responsables de nombreux rapts dans la région métropolitaine.
Tout en exprimant sa solidarité avec le commissaire Dorfeuille, le chef de la police à réitéré sa détermination à faire toute la lumière sur cet assassinat. " Il ne s'agit pas d'un simple enlèvement, nous prenons l'enquête très au sérieux et nous commençons à remonter les filières ", assure t-il.
Les enquêteurs de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) auraient déjà obtenu des informations importantes relatives aux bandits impliqués dans l'assassinat de Monique Pierre. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14418
La femme d’un commissaire de police enlevée et exécutée
Monique Pierre a été tuée de deux balles à la tête
samedi 29 novembre 2008, Radio Kiskeya
Monique Pierre, épouse du commissaire de police des Gonaïves, Ernst Bouquet Dorfeuille, a été retrouvée morte samedi soir moins de 24 heures après son enlèvement par des individus armés vendredi soir à son domicile à Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince), a appris Radio Kiskeya de sources policières.
Ses meurtriers lui ont logé deux balles à la tête.
Le corps a été retrouvé près du village Onaville, au morne à cabri (nord de la capitale).
Un véhicule officiel qui appartiendrait au Parlement serait impliqué dans l’enlèvement suivi de l’assassinat de la jeune femme.
Au moins deux arrestations auraient été effectuées dans le cadre de l’enquête ouverte sur ce crime considéré comme un coup dur porté à la Police Nationale. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5459
HRV commente : Qui sont les actionnaires de cette industrie qui s’appelle le kidnapping ?
Les haïtiens ne sont hélas pas trop intéressés à se poser ce genre de question. Pourtant on le sait, ce ne sont pas les vagabonds « bounda-chirés » de cité soleil ou de Martissant qui font fleurir cet arbre à mannes.
Avant-hier le badge d’un garde du corps d’un sénateur se trouve sur les lieux d’un braquage raté. Une voiture avec une immatriculation officielle serait impliquée dans l’enlèvement puis l’assassinat de la fiancée d’un commissaire de police.
Les politiciens qui sont convaincus que la démocratie est l’occasion de répéter n’importe quoi ont déjà incriminés sans ou avec preuve et raison des très proches du palais national dans l’entretien de ce phénomène. Mais personne semble déterminé à creuser ce puits caché ou se trouve terrée la vérité autour de cette situation qui fait tant de mal à ce qui reste du pays.
Le phénomène croît à un rythme assourdissant. Les kidnappeurs ne cessent d’envoyer de vrais défis à la population et aux forces de l’ordre. Après avoir séquestré un commissaire de police maintenant ils tuent la fiancée d’un autre officiel de ce corps lâché les mains nues face à des bandits armés et entraînés pour certains dans les meilleures écoles de délinquance du monde.
SI les policiers n’arrivent pas à se protéger eux-mêmes ; quand les policiers doivent aller pleurer le décès de leurs proches victimes de kidnapping à quels saint doit se vouer l’ensemble de la population.
La minustah, à travers le discours de l’expert en droits humains vient de laver les mains des responsables de la mission de stabilisation de l’ONU en pointant du doigt la pauvreté comme responsable de ce phénomène. Il n’existe même pas une version française du personnage du comédien Gomez Bolaños ou Chespirito : EL CHAPULIN COLORADO !
Les organisations des droits de l’homme encore une fois gardent un profil bas face à ces actes inhumains. Le jour ou les membres de la PNH auront descendus quelques bandits, des voix s’élèveront pour réclamer le respect des droits des bandits.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 1 décembre 2008
LES KIDNAPPEURS PRENNENT LE DESSU ET DEFIENT LA POLICE NATIONALE D'HAITI
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