Insatisfaits, distributeurs et syndicalistes réclament du gouvernement des tarifs conformes à la chute du brut sur le marché international
lundi 20 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le ministère de l’économie et des finances a annoncé lundi une légère révision à la baisse des prix des produits pétroliers dont les nouveaux tarifs seront affichés à la pompe dès mardi matin.
La gasoline octane 91 se vend quelques gourdes de moins, passant à $ 41,80 le gallon. La même marge de réduction s’applique au diesel et au kérosène qui coûtent respectivement 32 et 30 dollars. En revanche, le prix du super sans plomb, communément appelé gasoline 95, demeure inchangé, soit $ 49,40 le gallon.
Le président de l’association nationale des distributeurs de produits pétroliers (ANADIPP), Maurice Lafortune, s’est quelque peu félicité de cette décision longtemps attendue en rappelant que seul le gouvernement peut intervenir sur le marché pétrolier. Faisant remarquer que cette chute des prix pétroliers ne reflète nullement la tendance baissière observée sur le marché international, M. Lafortune a invité les autorités à continuer à ramener les prix de l’essence à un niveau raisonnable. Il a souligné que les tarifs élevés de ce produit stratégique ont fait chuter considérablement les chiffres d’affaires des dealers opérant en Haïti.
De leur côté, des syndicalistes se montrent très insatisfaits des nouvelles mesures annoncées. Retès Réjouir, président de la fédération des transporteurs publics haïtiens (FTPH), Changeux Méhu, principal responsable de l’association des propriétaires et chauffeurs d’Haïti (APCH) et Yves Chavannes Fortuné du syndicat des chauffeurs et propriétaires des poids lourds du sud (SCPPLS) ont qualifié d’insignifiante la baisse des prix du pétrole, arguant qu’elle ne pourra en rien alléger le fardeau de la population.
Ils ont d’autre part fait savoir que le ministère des affaires sociales n’a pas encore convoqué de réunion avec les syndicats en vue de fixer les nouveaux tarifs du transport en commun, lieu de discussions orageuses et parfois regrettables entre transporteurs et passagers.
Après de longs mois de refus, le régime du Président René Préval, hostile à toute politique de subvention des produits pétroliers, a finalement accepté d’apporter un début de réponse aux revendications de différents secteurs de la population. Mais, il pourrait devoir faire un peu plus avec la chute continue du brut dont le baril tournait lundi en moyenne autour de 74 dollars sur le marché international après être descendu la semaine dernière sous la barre des 70 dollars. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5345
Je me demandais moi aussi à quel moment on allait sentir les baisses phénoménales du prix du pétrole allait avoir une répercussion réelle sur ma carte bleue. Hier j’ai payé l’essence 95 à 1.24 euro le litre contre 1.34 euro la semaine dernière.
Il est certes impensable d’imaginer que l’on continue à nous faire payer le prix fort quand le pétrole a diminué de moitié le prix du baril. Peu importe que la montée des prix du pétrole entraine tout vers le haut sur son passage. Certains préfèrent nous voir nous noyer et nous étrangler. Surtout les chefs des pays qui produisent le pétrole.
Le ministre du Pétrole de l’Iran vient de déclarer que les pays membres de l’OPEP pourrait réduire de 2.000.000 à 2.500.000 barils quotidiens de façon à faire monter les prix car dit l’enfoiré, le temps du pétrole à bon marché est révolu !
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 21 octobre 2008
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