Robert Zoellick, qui estime les pauvres haïtiens "menacés", consacrera son séjour à l’évaluation des dégâts post-cycloniques et à la reconstruction du pays
Jeudi 16 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le Président du groupe de la Banque mondiale (BM), Robert B. Zoellick, sera en Haïti du 20 au 22 octobre pour une visite destinée à manifester le soutien actif de l’institution au pays et à envisager sa reconstruction.
Selon un communiqué rendu public à Washington, durant son séjour à Port-au-Prince, M. Zoellick entend mobiliser les donateurs et passer en revue des questions cruciales telles les prêts d’urgence, la crise alimentaire, la situation économique et le processus de développement à moyen et long termes.
« Il faut donner à Haïti les possibilités de se relever. La communauté internationale se doit de faire face à la tâche et de soutenir le gouvernement et le peuple haïtiens dans les efforts qu’ils déploient », a affirmé le dirigeant de la Banque mondiale. Il a aussi insisté sur la nécessité de « préserver les acquis précieux du développement, particulièrement pour les populations touchées par les catastrophes naturelles, la crise alimentaire et des carburants et la crise financière qui menacent non seulement de frapper les plus pauvres mais de les écraser ».
Au menu de la visite de Robert Zoellick figurent notamment des discussions sur la gestion des catastrophes, la sécurité alimentaire et l’agriculture. avec le Président René Préval, des membres du gouvernement, les représentants des bailleurs de fonds, de de la société civile et du secteur privé des affaires.
Il visitera aussi les régions sinistrées, en particulier les Gonaïves (Artibonite, nord), la ville la plus touchée par les dernières inondations, et des projets parrainés par la BM.
La semaine dernière, la Banque Mondiale avait accordé à Haïti un don d’urgence additionnel de 25 millions de dollars en vue d’aider aux efforts de reconstruction du pays fortement éprouvé par le passage en août en septembre de quatre tempêtes tropicales et ouragans.
Depuis 2005, année à laquelle elle a cessé toutes ses opérations de prêt en faveur d’Haïti, l’institution financière multilatérale lui a octroyé des dons d’un montant global de 250 millions de dollars.
Des organisations altermondialistes locales, très critiques vis-à-vis de la politique néolibérale des institutions de Bretton Woods, souhaitent qu’Haïti puisse avoir accès, à des conditions raisonnables, à des lignes de crédit auprès de la Banque mondiale qui pourraient favoriser la mise en œuvre de différents projets de développement. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5337
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 17 octobre 2008
Le Président de la Banque mondiale en Haïti du 20 au 22 octobre
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire