Alors que le gouvernement se prépare à solliciter le renouvellement de l’état d’urgence par le parlement, de nombreux élus se déclarent insatisfaits de l’action gouvernementale après les récents cyclones.La sénatrice Edmonde Supplice Beauzile (Fusion) se dit insatisfaite de la gestion des fonds de l’état d’urgence. " Ces fonds n’ont pas encore été utilisés", selon Mme Beauzile estimant que l’action de mise en œuvre n’est pas au rendez vous. La sénatrice, élue dans le Plateau Central, s’interroge sur l’utilisation des 50 % de l’enveloppe annoncé par la première ministre Michèle Pierre Louis. " En réalité rien n’est fait ", dit-elle faisant remarquer que des montants engagés pour la construction d’un pont sont considérés comme dépensé. La semaine dernière des habitants du plateau central avaient organisé deux manifestations pour réclamer la construction dans le meilleur délai d’un pont sur la rivière la Terme. Plusieurs députés dont Guy Gérard Georges (Chantal Torbeck), François Malherbe (Bainet ) et Arcene Dieujuste (Gonaïves) sont perplexes en ce qui a trait au renouvellement de l’état d’urgence. Le député Malherbe n’est pas disposé à voter en faveur du renouvellement de la loi arguant qu’aucun projet n’a été réalisé dans sa commune. " On n’a rien vu et les autres parlementaires du Sud-est ont fait le même constat", assure le député très critique à l’égard du gouvernement. Les députés réclament des informations supplémentaires du gouvernement sur l’utilisation des fonds tout en admettant qu’un renouvellement de l’état d’urgence est nécessaire pour faire face à la conjoncture. Des manifestations avaient été organisées dans plusieurs villes, notamment Marigot (sud-est) et Gonaïves (artibonite) pour protester contre les élus locaux accusés de mauvaise gestion des fonds décaissés en faveur des sinistrés. La semaine dernière, la première ministre, Michèle Pierre Louis, avait indiqué que 50 % ( 121 millions de dollars ) des fonds alloués pour la réalisation de projets durant la période de l’état d’urgence ont été décaissés. Lors d’une séance de travail avec les membres de plusieurs commissions sénatoriales, Mme Pierre Louis avait soutenu que le retard dans les interventions s’explique par le processus de décaissement des fonds se trouvant dans des banques à l’étranger
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Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 13 octobre 2008
Des élus sont insatisfaits des projets réalisés dans le cadre de l’état d’urgence
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