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dimanche 14 septembre 2008

La péninsule du sud est enclavée en raison du débordement de l’étang de Miragoane

A Miragoane, le débordement de l’étang a sérieusement endommagé la route nationale numéro 2. Les miragoanais lancent un cri d'alarme au gouvernement pour désenclaver le département fortement touché lors du passage des récents cyclones. " Les voitures ne peuvent traverser l’étang qui occupe toute la chaussé et a inondé des plantations et détruit des maisons", indique le correspondant de radio Métropole dans la région Yves Marie JasminUne rencontre a eu lieu jeudi entre le chef de l’état et les parlementaires des trois départements de la péninsule du sud sur les moyens de désenclaver cette région.

Le directeur du Centre National des Equipements (CNE), Jude Célestin, qui avait pris part à la rencontre, a été chargé d’évaluer les possibilités d’intervention afin de rétablir la circulation automobile entre les départements du sud et de l’ouest.
Le député Guy Gérard Georges critique l’inaction des gouvernements haïtiens révélant que le lit de l’étang de Miragoane a été curé pour la dernière fois en 1940. Selon le parlementaire, les responsables du CNE envisagent de curer le déversoir pour permettre l’évacuation de l’eau." Je ne peux pas me rendre à Torbeck parce que la route est coupée", dit-il soulignant que 16 bus de transport en commun sont tombés en panne ces derniers jours.
Guy Gérard Georges soutient que les prix des produits alimentaires et pétroliers grimpent dans la région en raison de l’enclavement des départements du sud, du sud-est, des Nippes et de la Grand Anse.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14073
HRV commente :
Avant le début de la saison cyclonique, les médias ont présenté des fresques invraisemblables alertant l’opinion publique et les autorités du danger de la montée des eaux de l’étang de Miragoane.
De point de départ d’un développement touristique de grande envergure, d’un lieu plus qu’adéquat pour le développement de la pisciculture, l’étang de Miragoane était devenu plutôt une épée de Damoclès.
La prise en charge du problème de l’Etang de Miragoane s’avérait d’autant plus indispensable dans la mesure ou la montée des eaux menaçait véritablement la seule route nationale vers le sud.
Bref, parons l’urgence et on continuera à râler après!


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