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vendredi 8 août 2008

Des haïtiens parmi plus de 300 membres présumés de gangs arrêtés en Floride

Une vaste opération de plus d’un mois qui a permis de traquer des jeunes de différentes communautés impliqués dans des activités criminelles
jeudi 7 août 2008,
Radio Kiskeya
Les services d’immigration des Etats-Unis ont arrêté 312 membres présumés de gangs opérant dans le sud de la Floride, dont de jeunes haïtiens, lors d’une vaste opération réalisée entre le 18 juin et le 25 juillet derniers, a annoncé jeudi l’agence d’immigration et de contrôle des douanes relayée par EFE.
Outre les haïtiens, parmi les individus incarcérés se trouvent des ressortissants des Bahamas, de Cuba, de la Colombie, du Chili, du Salvador, des Etats-Unis, du Guatémala, du Honduras, de la Jamaïque, du Mexique et du Nicaragua.
Divers agences fédérales impliquées dans la sécurité du territoire américain ont été associées aux interventions ayant conduit à plusieurs centaines d’arrestations sous de graves accusations de crime organisé, possession, achat et trafic de drogue, possession d’armes à feu, tentative d’assassinat et de vol.
Au nombre des personnes appréhendées figurent l’haïtien Johnson Valcourt, 25 ans, membre du gang dénommé Uptown ainsi que le principal leader du groupe, Kinske St. Vilus, 33 ans, de nationalité bahaméenne.
Les gangs notamment visés par cette offensive sont, outre Uptown, MS-13, Top Six, Washington Park, 170 Boys et Hollywood Squares.
Depuis le début en 2005 de la mobilisation des forces de l’ordre contre les dangereux gangs de la Floride, plus de 10.000 individus appartenant à plus de 700 bandes armées ont été arrêtés.
Dans cet Etat, de nombreux jeunes haïtiens et haïtiano-américains ayant basculé dans la délinquance ont été, ces derniers mois, soit épinglés par la police soit victimes d’affrontements meurtriers entre gangs rivaux. spp/Radio KIskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5204
HRV commente :
Un florilège du succès du processus immigration-intégration américain. Il ne serait as étonnant de voir les parents de ces jeunes entrain de rouler de grosses cylindrées et possédant de belles maisons.
Le succès relatif a été conçu au détriment de l’éducation des enfants. On peut admettre que souvent les parents se sont vus obligés à travailler plusieurs « shift » pour joindre les deux bouts.
Aujourd’hui, le souci c’est de savoir si les autorités américaines ne vont pas emballer ces délinquants et les envoyer vers Haïti.
Nous retenons les noms !

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