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lundi 12 mai 2008

Nouvelle catastrophe maritime sur le circuit de cabotage Grande-Anse/Port-au-Prince

Au moins 13 morts
Des recherches se poursuivaient dimanche après-midi
dimanche 11 mai 2008,
Radio Kiskeya

Au moins 13 personnes ont péri noyées dans le naufrage du navire de cabotage « Dieu soit loué » survenu dans la nuit de samedi à dimanche dans la zone de Mergé (non loin de la ville de Léogane), a appris Kiskeya.
Selon les premières informations, l’accident est survenu après que le navire a heurté des récifs.
Le député Ronald Etienne de Pestel Beaumont (Grande-Anse) qui s’est rendu à Mergé, déclare avoir vu de ses yeux les corps de 13 noyés, mais il n’était pas en mesure d’indiquer le nombre total de morts, ni celui des survivants. On ne pouvait pas également déterminer dans l’après-midi de dimanche le nombre exact de passagers qui se trouvaient à bord du « Dieu soit loué », en plus des membres d’équipage.
Un nombre non encore précis de survivants ont été conduits dans divers centres hospitaliers, notamment à Port-au-Prince.
Des recherches menées par la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) et la Garde Côtière Haïtienne (Police Nationale d’Haïti) se poursuivaient dimanche après-midi en vue de retrouver d’éventuels survivants et d’autres corps.
Le député Ronald Etienne a fustigé au micro de Radio Kiskeya le Service Maritime et de Navigation d’Haïti (SEMANAH) pour son incapacité à réguler et à contrôler, selon les normes, le système de cabotage en Haïti. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5009
Commentaires
Qui peut contrôler quoi que ce soit en Haïti ? Qui fera bien attention aux recommandations du SEMANAH ?
Tous les haïtiens croient au miracle. Même quand ils le nieraient si on leur poserait la question. Ils concluraient en esquissant le fameux slogan corollaire de la résignation pathétique « BONDIEU BON »
Des catastrophes énormes par l’ampleur de leur dangerosité pendent comme l’épée de Damoclès sur la tête des haïtiens qui continuent à vivoter et surtout en négligeant le danger. Ils le bravent à tout instant ce danger.
Les constructions anarchiques continuent de pousser comme de mauvaises herbes. Partout sans engrais, ils empoisonnent l’environnement qui aujourd’hui représente le pire ennemi du citoyen haïtien. Peut-être l’ont-ils compris ? A l’envers certes. Mais ils sont tout de même décider à anéantir à jamais l’environnement. Le seul hic de la chose c’est que notre survie dépend de cet environnement que nous ne respectons pas.
Le député sait mieux que bien que personne ne pourra empêcher le capitaine de bateau de transporter le triple voire plus de la capacité de sa machine dans le souci de gagner un maximum .
Mais les transportables verraient comme un acte antidémocratique que de leur demander de respecter les conditions imposées , les conditions normales qui fixent la capacité des bateaux.
Dans l’air des « zaki de 1986 », dans la mouvance de cette démocratie en plaine floraison, tout le monde est à même de faire n’importe quoi.
Personne n’oblige les passagers a aborder a 120 un bateau dont la capacité est fixés à 30. Celui qui doit embarquer reste la pièce maîtresse du dispositif de sécurité mis en place par les autorités. S’il n’arrive pas lui-même à se faire une conscience de l’importance de sa vie, les autorités ne pourront pas être dissuasifs juste pour les protéger.
La campagne d’éducation civique semble la meilleure option.

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