Quelques jours après l’annonce du retour prochain de Rudolph Boulos au sénat des réactions diverses ont été enregistrées auprès des membres du grand corps et de certains partis politiques.
Le président de la Fusion des Sociaux-démocrates, Victor Benoît, n’avait pas voulu faire trop de commentaires sur la décision de Rudolph Boulos de revenir au sénat. M. Benoît n’avait pas encore reçu la copie de la lettre adressée au président du sénat, mais soutient que son parti traite ce dossier avec calme.Au sénat, les prises de positions des sénateurs sont diamétralement opposées.
Le troisième sénateur du Nord Est, Rudolph Joasil, qui n’avait pas voté la résolution, affiche sa solidarité avec son collègue. Le sénateur Joasil appuie la décision de M. Boulos parce que dit-il le sénat ne s’était pas prononcé sur sa démission. " Il faut poursuivre l’enquête, le sénateur Boulos ne peut pas être destituer", dit-il révélant qu’il s’entretient régulièrement avec son collègue.
Selon Rudolph Joasil la démission de Boulos était un " retrait stratégique".Pour le sénateur Gabriel Fortuné, le retour de Rudolph Boulos facilitera la tache aux autorités judiciaires qui doivent mettre l’action publique en mouvement contre lui. " Il n’a jamais été un sénateur, c’est un usurpateur et un imposteur", lance le sénateur Fortuné qui invite le commissaire du gouvernement à faire appréhender M. Boulos pour qu’il comparaisse par devant ses juges.
De son coté, Dejean Bellizaire, ancien président du sénat et chef de file du MNP-28, veut calmer le jeu. M. Bellizaire est préoccupé par cette affaire qui peut causer plus de tort à la nation. " Le dossier est clos, les sénateurs concernés ( Boulos et Compère) n’ont pas intérêt à se lancer dans ce corridor, le sénat a tranché", ajoute t-il rappelant que la démission de M. Boulos était publique." Il n’a pas intérêt à continuer à se battre ", soutient M. Bellizaire rappelant que la double nationalité est interdite par la constitution.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13602
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 24 mars 2008
Réactions divergentes après l’annonce du retour du sénateur Boulos
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