Reconnaissant que les voeux de l’année dernière ne s’étaient pas concrétisés, le chef de l’Etat a lancé une sévère mise en garde aux bandits en présence de plusieurs centaines d’enfants réunis au Palais National pour la Noël
mercredi 26 décembre 2007,
Radio Kiskeya
Le Président René Préval a appelé dimanche à la fin du kidnapping en Haïti, particulièrement contre les tout-petits, et a promis de mettre fin en 2008 à ce phénomène, lors d’une fête qui réunissait au Palais National (siège de la Présidence) plusieurs centaines d’enfants à l’occasion de la Noël.
Se plaignant de n’avoir pu tenir une promesse faite l’année dernière au même endroit, le chef de l’Etat a reconnu que les bandits l’avaient fait mentir. Il a constaté qu’une vague d’enlèvements s’est abattue sur le pays au cours des deux derniers mois alors que tout allait bien jusque là.
"Messieurs les bandits, donnez donc une chance aux enfants", s’est exclamé le chef de l’Etat en levant les yeux au ciel au milieu d’un groupe d’enfants ajoutant "si vous ne leur accordez pas cette chance, c’est Mario Andrésol, le chef de la Police Nationale, qui se chargera de le faire".
Il en a profité pour féliciter M. Andrésol et les policiers pour le bon travail accompli tout au long de l’année dans la lutte contre le kidnapping. "Losrqu’on a échoué, il faut encore essayer. Je promets une année 2008 sans kidnapping et la police mettra tous les kidnappeurs sous les verrous", a conclu René Préval en invitant les enfants à prendre leurs études au sérieux afin d’assurer plus tard la relève.
Le Président était notamment entouré de la ministre à la condition féminine, Marie-Laurence Jocelyn Lassègue et du secrétaire d’Etat à l’intégration des handicapés, le Dr Michel Péan.
L’animation de cette fête des enfants a été assurée par la chanteuse Tifane et un magicien haïtien.
Le chanteur Jacques Sauveur Jean, proche du pouvoir, qui faisait office de maître de cérémonie, a déclaré que "René Préval était et resterait le numéro un parce qu’il fait partie de ceux qui aiment Haïti profondément".
Le gouvernement a poursuivi mardi, le jour de Noël, les opérations de distribution de jouets et de cadeaux aux nécessiteux, notamment au centre sportif de Carrefour (banlieue sud de la capitale) où le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis et son ministre des affaires sociales, Gérald Germain étaient présents. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4555
Commentaires:
Ce n’est ni convaincant ni dissuasif, un président qui regarde vers le ciel les bras ouverts pour supplier les kidnappeurs de laisser une chance aux enfants. Il est vrai que l’on était un peu habitué au fameux « JE VEUX ET JE PEUX » accompagné d’un regard rouge menaçant et asymétrique d’un ancien président dont le message était surtout adressés à des fanatiques ayant subi la mutation en horde de chiens enragés.
Le kidnapping reste un problème de taille qui doit être réglé par des solutions proportionnelles et à la hauteur des dégâts causés à la société. Aujourd’hui la victoire sur l’instabilité politique prend l’allure de leurre et de mirage devant les profonds chambardements qui ne cessent de désarticuler le tissu social.
Il faut finir avec ce type d’insécurité qui est l’apanage de bandits de grands chemins de connivence avec les sans scrupules qui poussent un peu partout comme les mauvaises herbes.
Il faut prendre le problème à bras le corps !
La prière ne suffit pas toujours pour faire fuir le chien téméraire qui vous barre la route. Quelques fois il suffit, tout en récitant le je vous salue marie pleine de grâce de se baisser et de s’approprier, au cas ou, d’une bonne « galette ».. . et le chemin se vide de son obstacle criard.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 27 décembre 2007
René Préval promet d’en finir avec le kidnapping en 2008
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