Menaces du chef du gouvernement contre les bandits opérant encore dans la zone
mardi 4 décembre 2007,
Radio Kiskeya
Le premier ministre Jacques Edouard Alexis a inauguré mardi à Port-au-Prince un forum sur la sécurité communautaire à Martissant (banlieue sud de Port-au-Prince), une initiative conjointe de la Mairie de la capitale et de la Commission Nationale de Désarmement, Démantèlement et Réinsertion (CNDDR) supportée par le gouvernement canadien.
Le chef du gouvernement s’est réjoui du rétablissement de la paix et de la sécurité à Martissant tout en reconnaissant une certaine tendance à la recrudescence de certaines actions criminelles dans cette zone. Il a en ce sens menacé de sérieuses sanctions ceux qui se livrent à de tels actes.
Jacques Edouard Alexis s’est par ailleurs félicité de l’amélioration générale de la sécurité qui, dit-il, a permis la tenue à la capitale de certaines rencontres internationales, dont la conférence mondiale des maires. Il a souligné à ce sujet la décision des participants à cette conférence de désigner le ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales, Paul Antoine Bien-Aimé, au poste de président de l’Association internationale des maires francophones.
Jugeant véritablement difficile la situation économique et sociale de la population de Martissant, Jacques Edouard Alexis a annoncé la réalisation d’un ensemble de projets dans cette zone de la capitale à l’occasion des fêtes de fin d’année. Il a de plus formé le vœu que les participants au forum analysent en profondeur la problématique du chômage, de la misère et de la faim dans ses rapports avec l’insécurité, en vue de l’éradication définitive de ce phénomène.
Martissant fut l’une des zones de tension les plus dangereuses au cours de l’Opération Bagdad (campagne de terreur orchestrée par les partisans de l’ancien président Aristide de septembre 2004 à fin juillet 2005). De nombreux groupes armés y fonctionnaient à visière levée, notamment dans le quartier de « Grand Ravine », semant le deuil dans les familles et en leur propre sein, à l’occasion de fréquents accrochages pour la suprématie dans la zone.
En dépit des opérations d’envergure des casques bleus de l’ONU et de la police nationale qui ont fait plusieurs morts parmi les bandits tandis que d’autres ont été écroués, des foyers épars de bandits continuent encore d’opérer à Martissant où l’on a enregistré ces dernières semaines des cas de meurtre sur la personne de paisibles citoyens dont des policiers, des enlèvements, des viols et des cambriolages.
L’impression générale est que l’action de désarmement n’a pas pleinement porté ses fruits à Martissant où les gangs disposaient, à l’instar de ceux de Cité Soleil, d’un impressionnant arsenal. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4489
----------------------
Dizon pa-m!
Eske gouvelman ki la jounen jodi-a ap resi ranje moso wout ki desann kote magazen Mouche Fedèb Giyom lan ye ya? Mwen pa sonje si se katriyèm ou prenmyè avni keli ye. Se pa jodi-a non gen you zafè dlo santi ak labou kap desann nan mitan lari saa e pa janmen gen aneyn ki fèt.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 5 décembre 2007
Forum sur la sécurité communautaire à Martissant
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire