Les Etats-Unis ont appelé mardi les pays de la caraïbe à créer un climat favorable aux affaires en respectant davantage leur propre réglementation, à l'ouverture d'un sommet de la communauté caraïbe (Caricom) à Washington. "Les gouvernements doivent créer un environnement pour que les affaires soient florissantes, afin que les société en retirent les bénéfices", a souligné le secrétaire américain au Commerce, Carlos Gutierrez, donnant le coup d'envoi au siège de la Banque mondiale (BM) du sommet Etats-Unis –Caricom.
"Les pays de la Caricom ont pris beaucoup de mesures très positives", a souligné M. Gutierrez, notant que la plupart des 14 pays de la Caricom ont adopté ces dernières années des lois favorables à la communauté des affaires. Mais, selon lui, la mise en oeuvre de ces lois est irrégulière selon les pays. "Il est clair qu'il y a beaucoup de bonnes nouvelles, mais il y a encore beaucoup à faire", a-t-il conclu.
Le ministre américain a souligné que les importations américaines en provenance de la Caraïbe s'étaient élevées à 10,4 milliards de dollars en 2006, un montant supérieur aux importations d'Espagne.
Pour sa part, le Premier ministre de la Jamaïque, Mme Portia Simpson Miller, dans une référence apparente aux Etats-Unis, a dénoncé la politique de "certains pays" qui consiste à expulser vers leur pays d'origine des jeunes gens caribéens condamnés pour des affaires criminelles, ce qui aggrave l'insécurité dans les pays caraïbes. "Ces jeunes (expulsés), qui ont grandi ailleurs, n'ont plus de liens familiaux avec leur pays d'origine et se retrouvent la plupart du temps dans la rue", a remarqué la chef du gouvernement jamaïcain."Nos cadres, nos ingénieurs, nos médecins et autres techniciens, on ne les expulse pas: ils continuent de contribuer au développement des pays d'accueil", a-t-elle ajouté, soulevant les applaudissements de l'assistance majoritairement caribéenne. La question des déportés représente une pomme de discorde entre Washington et les gouvernements de la caraïbe.Dans l'après-midi, les dirigeants de la Caricom ont rencontré au siège de l'Organisation des Etats américains (OEA) des représentants de la diaspora caribéenne aux Etats-Unis.
La semaine dernière, le responsable du Bureau du département d'État chargé des affaires liées aux Caraïbes, M. Brian Nichols, avait rendu hommage à la Guyane et a Triniad and Tobago, pour l'aide qu'ils ont apporté en vue de déjouer un complot ciblant l'aéroport John F. Kennedy à New York impliquant plusieurs de leurs ressortissants.
Il a aussi mentionné divers domaines de coopération entre les États-Unis et les pays des Caraïbes, notamment l'aviation. Expliquant que tous les vols atterrissant à Miami traversaient l'espace aérien de Nassau (Bahamas) ou de Port-au-Prince (Haïti), il a souligné la nécessité d'une coordination ininterrompue entre les autorités américaines et celles de ces pays en matière de sécurité aérienne.
Durant la conférence, la Banque Interaméricaine de Développement (BID) organisera un atelier auquel participeront des représentants du secteur privé sur la façon d'accroître les échanges entre les États-Unis et la région des Caraïbes et aussi de surmonter les défis de la région aux plans de la santé, notamment en ce qui concerne le VIH/sida, et du développement.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12745
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 21 juin 2007
Les Etats-Unis sont disposés à renforcer la coopération avec les pays de la Caricom
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