Onofre Rojas suggère la réintroduction du programme Quisqueya Verte.
Haïti compte seulement 1.5% de sa superficie couverte d'arbres tandis qu’en République Dominicaine elle se chiffre entre 15 et 20 %.
L’eau pourrait être une source de conflit en la république Dominicaine et Haïti dans le futur à cause de la déforestation de l’île de saint domingue, a considéré hier Onofre Rojas, l’ordonnateur national pour les fonds Européens de développement (ONFED).
Il a exprimé qu’à cause de ce problème, il entamera des discussions avec l’union Européenne la création d’un fond insulaire destinée à la récupération de la superficie boisée de l’île d’Haïti.
Il a souligné que si sa proposition est acceptée et que d’autres organisations, non seulement l’Union Européenne, comme les agences bilatérales de coopération et organismes que travaillent à la promotion du système écologique, y participent.
Selon ses déclarations, le programme Quisqueya verte, développé dans le passé sous le gouvernement de Leonel Fernandez doit être repris dans l’île entière à cause de la déforestation et l’érosion.
Il a considéré qu’un fond ouvert pour la promotion de toutes les taches de récupération de superficie boisée impliquera une grande mobilisation nationale et internationale.
Il a signalé qu’en Haïti il reste seulement 1.5% de la superficie boisée tandis que la situation n’est pas louable en République Dominicaine parce que celle-ci oscille entre 15 et 20%.
Il a rappelé que très récemment fut relancé le programme de l’environnement transfrontalier à Jimani avec les ministres de l’environnement d’Haïti et de république Dominicaine. Il a affirmé que ce programme devrait se concentrer au niveau des zones du las Enriquillo en République Dominicaine et le lac Azuei en Haïti.
Rojas a été questionné par les journalistes après sa participation à la reencontré régionale sur “le renforcement des capacités pour la gestion et la prise en charge constructive des conflits en Amérique centrale et dans les caraïbes » qui se célèbre à l’hôtel Santo Domingo.
L’atelier a été inauguré par Rojas, le coordinateur résident du système des agences des nations Unies et représentant résident du programme des nations unies pour le développement (PNUD), Nicky Fabiancic et le chef de gouvernabilité et administration publique, division de l’administration publique et la prise en charge du développement de UNDESA, John-Mary Kauzya.
Fabiancic s’est exprimé en disant que l’objectif du forum est partager, débattre et rassembler les idées sur la prise en charge pacifique des conflits et le maintien de la paix. L’ONU a coopéré, a-t-il rappelé, à la résolution de plusieurs conflits nationaux comme internationaux.
Il a ajouté qu’il existe plusieurs causes menaçant la paix des états, comme la pauvreté, l’inégalité, l’augmentation du trafic de stupéfiants, le surgissement de réseau de crime organisé et une insécurité citoyenne croissante.
Ila indiqué que la consolidation de la paix s’obtient seulement à travers l’augmentation du développement économique avec équité et avec la protection des droits humains.
De son côté, l’ambassadeur dominicain devant les Nations Unies, Erasmo Lara, a dit que la prise en charge des conflits constitue une part intrinsèque des affaires politiques de tous les jours et de la gouvernabilité et le développement continue.
Texte paru en Espagnol dans l’édition digitale du Journal HOY : http://www.hoy.com.do/article.aspx?id=24603 traduit en français par Thom Gato pour Haïti Recto Verso.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 7 juin 2007
Le problème de l’eau pourrait être facteur de conflit entre Haïti et la République Dominicaine.
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