21.12.2017 El imputado de 41 años de edad contactó a una ciudadana de nacionalidad haitiana para hacer labores domésticas en su domicilio ubicado en la comuna de El Tabo y se aprovechó que la mujer no hablaba español, ni conocía el sector donde se encontraba.
Detectives de la Brigada Investigadora de Delitos Sexuales y Menores de la Policía de Investigaciones (PDI) detuvieron a un hombre por el delito de abuso sexual perpetrado en la comuna de El Tabo.
De acuerdo a lo indicado por la policía civil, el hombre de 41 años de edad, contactó a una ciudadana de nacionalidad haitiana para realizar labores de aseo en su domicilio ubicado en el balneario de San Carlos, lugar donde por medio de la fuerza procedió a agredirla sexualmente aprovechando que la víctima no hablaba español, ni tampoco conocía el sector de su residencia.
La PDI, en coordinación con el Ministerio Púbico, estableció la responsabilidad del imputado en este hecho mediante diversas diligencias investigativas que permitieron obtener antecedentes para determinar su autoría, siendo puesto a disposición del Juzgado de Garantía de San Antonio para su control de detención.
Source: http://www.soychile.cl/San-Antonio/Policial/2017/12/21/506986/PDI-de-San-Antonio-detuvo-a-un-hombre-por-abusar-sexualmente-de-su-asesora-del-hogar.aspx
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 23 décembre 2017
jeudi 21 décembre 2017
Haïti-Culture/Carnaval 2018 : Vers un possible bras de fer entre la Mairie de Port-au-Prince et l’Exécutif
P-au-P, 20 déc. 2017 [AlterPresse] --- Un possible bras de fer s’annonce entre la Mairie de Port-au-Prince et l’Exécutif en ce qui concerne l’organisation du Carnaval 2018 en Haïti.
La Mairie de Port-au-Prince se dit stupéfaite de la formation par arrêté présidentiel d’un comité pour l’organisation du carnaval national 2018, dont elle est totalement exclue, dans une note dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Elle déplore le fait que le maire de Port-au-Prince, Youri Chévry, ait été nommé « membre d’honneur » dudit comité, sans avoir été consulté préalablement.
L’organisation du carnaval reste et demeure une prérogative municipale, rappelle-t-elle.
Le fait par l’Exécutif de créer un comité en excluant la Mairie des démarches constitue une tentative pour « priver la commune de ses prérogatives légitimes dans l’organisation du carnaval », estime-t-elle.
Cet acte « ne fait qu’affaiblir, une fois de plus les institutions républicaines », dit-elle.
La Mairie de Port-au-Prince annonce qu’elle va continuer les planifications du Carnaval 2018, entamées depuis plus d’un mois.
Néanmoins, elle dit rester ouverte à toute collaboration franche et sans diktat.
Le 11 novembre dernier, la mairie de Port-au-Prince a organisé une rencontre de travail avec diverses personnalités du secteur artistique et culturel, qui se sont mises d’accord sur le thème du carnaval 2018 : « Ayiti jan l dwe ye » (Haïti, telle qu’elle doit être).
Les ministères de la culture et du tourisme auraient boudé son invitation à participer à ces séances de travail sur l’organisation de l’évènement, déplore la note de la Mairie.
Selon l’arrêté présidentiel, le carnaval national aura lieu les dimanche 11, lundi 12 et mardi 13 février 2018, sans préciser dans quelle ville.
Le comité chargé d’organiser le carnaval national, créé par cet arrêté est constitué de 12 personnalités dont certaines ont été membres du comité 2017.
Le carnaval national 2017 a eu lieu dans la ville des Cayes (Sud), dans le but officiel d’encourager les mouvements économiques dans le département après les dégâts causés par le passage du cyclone Matthew, les lundi 3 et 4 mardi octobre 2016, selon le vœu du président Jovenel Moïse.
La Mairie de Port-au-Prince qui s’est opposée visiblement à cette décision avait organisé son carnaval dans la commune, les dimanche 26, lundi 27, et mardi 28 février 2017.
Le président élu Jovenel Moïse avait même annoncé que les Carnavals nationaux 2018, 2019 et 2020 se tiendraient, respectivement, à Port-au-Prince, au Cap-Haïtien et aux Gonaïves.
Sous la présidence de Michel Martelly, le Carnaval national a été délocalisé à trois reprises, notamment dans la ville des Cayes, en 2012, au Cap Haïtien (Nord), en 2013, et aux Gonaïves (Artibonite, Nord), en 2014, avant de retourner à Port-au-Prince, en 2015 et 2016.[rjl emb gp apr 15 :55]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article22494#.WjtzNlvWyUk
La Mairie de Port-au-Prince se dit stupéfaite de la formation par arrêté présidentiel d’un comité pour l’organisation du carnaval national 2018, dont elle est totalement exclue, dans une note dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Elle déplore le fait que le maire de Port-au-Prince, Youri Chévry, ait été nommé « membre d’honneur » dudit comité, sans avoir été consulté préalablement.
L’organisation du carnaval reste et demeure une prérogative municipale, rappelle-t-elle.
Le fait par l’Exécutif de créer un comité en excluant la Mairie des démarches constitue une tentative pour « priver la commune de ses prérogatives légitimes dans l’organisation du carnaval », estime-t-elle.
Cet acte « ne fait qu’affaiblir, une fois de plus les institutions républicaines », dit-elle.
La Mairie de Port-au-Prince annonce qu’elle va continuer les planifications du Carnaval 2018, entamées depuis plus d’un mois.
Néanmoins, elle dit rester ouverte à toute collaboration franche et sans diktat.
Le 11 novembre dernier, la mairie de Port-au-Prince a organisé une rencontre de travail avec diverses personnalités du secteur artistique et culturel, qui se sont mises d’accord sur le thème du carnaval 2018 : « Ayiti jan l dwe ye » (Haïti, telle qu’elle doit être).
Les ministères de la culture et du tourisme auraient boudé son invitation à participer à ces séances de travail sur l’organisation de l’évènement, déplore la note de la Mairie.
Selon l’arrêté présidentiel, le carnaval national aura lieu les dimanche 11, lundi 12 et mardi 13 février 2018, sans préciser dans quelle ville.
Le comité chargé d’organiser le carnaval national, créé par cet arrêté est constitué de 12 personnalités dont certaines ont été membres du comité 2017.
Le carnaval national 2017 a eu lieu dans la ville des Cayes (Sud), dans le but officiel d’encourager les mouvements économiques dans le département après les dégâts causés par le passage du cyclone Matthew, les lundi 3 et 4 mardi octobre 2016, selon le vœu du président Jovenel Moïse.
La Mairie de Port-au-Prince qui s’est opposée visiblement à cette décision avait organisé son carnaval dans la commune, les dimanche 26, lundi 27, et mardi 28 février 2017.
Le président élu Jovenel Moïse avait même annoncé que les Carnavals nationaux 2018, 2019 et 2020 se tiendraient, respectivement, à Port-au-Prince, au Cap-Haïtien et aux Gonaïves.
Sous la présidence de Michel Martelly, le Carnaval national a été délocalisé à trois reprises, notamment dans la ville des Cayes, en 2012, au Cap Haïtien (Nord), en 2013, et aux Gonaïves (Artibonite, Nord), en 2014, avant de retourner à Port-au-Prince, en 2015 et 2016.[rjl emb gp apr 15 :55]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article22494#.WjtzNlvWyUk
Un Cep permanent en Haïti dans la présente conjoncture, une "voie périlleuse", selon cinq députés
Ils demandent au Sénat de surseoir au processus de désignation des représentants du pouvoir législatif
jeudi 21 décembre 2017
P-au-P, 20 déc. 2017 [AlterPresse] --- Cinq (5) députés demandent au président du Sénat, Youri Latortue de surseoir au processus de désignation des représentants du pouvoir législatif devant concourir à la formation du Conseil électoral permanent (Cep), en attendant le fonctionnement normal des pouvoirs publics, dans une lettre dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Ceci permettrait d’éviter qu’il soit formé "un Cep permanent de sélection Tèt kale, partisan et corrompu", soutiennent Joseph Manès Louis, Roger Millien, Printemps Bélizaire, Sinal Bertrand (Fanmi lavalas) et Jean Robert Bossé (Organisation du peuple en lutte, Opl), députés signataires de cette lettre.
Les députés déclarent d’entrée de jeu n’avoir aucune objection à ce que le président Jovenel Moise ait pu convoquer l’assemblée nationale à l’extraordinaire en vue de se pencher, entre autres, sur la désignation de ses trois représentants au Cep, suivant le vœu de l’article 192 de la Constitution du 29 mars 1987 amendée.
Toutefois, ils estiment qu’il n’est pas « politiquement et constitutionnellement opportun de conduire aveuglément le parlement dans cette voie périlleuse qui risquerait de balancer le pays dans l’instabilité, le chaos ».
Ces considérations « relativement simples » sont justifiées par le fait que le pouvoir exécutif est donc incapable d’inspirer confiance au peuple haïtien. « D’autant que ce pouvoir regorge de fonctionnaires soupçonnés de graves faits de corruption », avancent-ils.
Le pouvoir exécutif est exercé par un « président inculpé » des faits de blanchiment des avoirs et épinglé par le rapport de la commission sénatoriale d’enquête, et un ministre de l’intérieur, lui aussi mouillé dans ledit rapport et un premier ministre évadé fiscal, rappellent les députés.
De plus, il vassalise le pouvoir judiciaire et fonctionne au grand mépris de l’article 175 de la constitution du 29 mars 1987 amendée.
Si l’on s’en tient aux récentes déclarations du président devant quelques compatriotes de la communauté haïtienne en France, le mardi 12 décembre 2017, le pouvoir judiciaire dans sa grande majorité est corrompu.
Le chef de l’Etat a déclaré qu’il avait nommé sous pression plus d’une cinquantaine de magistrats corrompus, rappellent les députés.
Ils disent constater que le pouvoir législatif, dans sa majorité délègue ses pouvoirs au président, très remarquable dans sa formule dictatoriale « Le Président a parlé, point barre ».
À titre d’exemple, ils citent les votes de la loi organique de l’Unité centrale de renseignement financiers (Ucref) ainsi que celui de loi budgétaire 2017-2018 dans laquelle plus de quatorze (14) articles de la Constitution ont été violés, la prétendue remobilisation des Forces armées d’Haïti ( Fadh), entre autres.
Les députés recommandent des pourparlers immédiats avec l’ensemble des organisations de la société civile sur la base des dispositions de l’article 289 de la constitution aux fins de former un Conseil électoral provisoire.
Ce dernier aura pour mandat de finaliser le processus des élections des assemblées, de réaliser le renouvellement du tiers du Sénat et l’organisation des législatives de 2019 pour le renouvellement de la chambre des députés.
Le 20 septembre 2017, une liste de 36 personnalités, dont 9 femmes, aspirant à briguer trois postes au prochain organisme électoral permanent, a été publiée par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (Cspj).
Les noms de 46 candidates et candidats figureraient sur une liste officielle de personnalités, aspirant à représenter le parlement à cette nouvelle institution électorale.
Divers secteurs, notamment politiques, continuent de dénoncer le mode opératoire de l’exécutif pour constituer un Conseil électoral permanent.
Selon le texte, dit amendé de la Constitution de 1987, l’organisme électoral permanent devrait comprendre neuf (9) membres, dont trois seront choisis, respectivement, par le pouvoir exécutif, le Cspj ainsi que l’Assemblée nationale, avec une majorité de 2/3 de chacune des deux chambres. [la emb gp apr 20/12/2017 11 :50]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article22490#.WjtyU1vWyUk
jeudi 21 décembre 2017
P-au-P, 20 déc. 2017 [AlterPresse] --- Cinq (5) députés demandent au président du Sénat, Youri Latortue de surseoir au processus de désignation des représentants du pouvoir législatif devant concourir à la formation du Conseil électoral permanent (Cep), en attendant le fonctionnement normal des pouvoirs publics, dans une lettre dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Ceci permettrait d’éviter qu’il soit formé "un Cep permanent de sélection Tèt kale, partisan et corrompu", soutiennent Joseph Manès Louis, Roger Millien, Printemps Bélizaire, Sinal Bertrand (Fanmi lavalas) et Jean Robert Bossé (Organisation du peuple en lutte, Opl), députés signataires de cette lettre.
Les députés déclarent d’entrée de jeu n’avoir aucune objection à ce que le président Jovenel Moise ait pu convoquer l’assemblée nationale à l’extraordinaire en vue de se pencher, entre autres, sur la désignation de ses trois représentants au Cep, suivant le vœu de l’article 192 de la Constitution du 29 mars 1987 amendée.
Toutefois, ils estiment qu’il n’est pas « politiquement et constitutionnellement opportun de conduire aveuglément le parlement dans cette voie périlleuse qui risquerait de balancer le pays dans l’instabilité, le chaos ».
Ces considérations « relativement simples » sont justifiées par le fait que le pouvoir exécutif est donc incapable d’inspirer confiance au peuple haïtien. « D’autant que ce pouvoir regorge de fonctionnaires soupçonnés de graves faits de corruption », avancent-ils.
Le pouvoir exécutif est exercé par un « président inculpé » des faits de blanchiment des avoirs et épinglé par le rapport de la commission sénatoriale d’enquête, et un ministre de l’intérieur, lui aussi mouillé dans ledit rapport et un premier ministre évadé fiscal, rappellent les députés.
De plus, il vassalise le pouvoir judiciaire et fonctionne au grand mépris de l’article 175 de la constitution du 29 mars 1987 amendée.
Si l’on s’en tient aux récentes déclarations du président devant quelques compatriotes de la communauté haïtienne en France, le mardi 12 décembre 2017, le pouvoir judiciaire dans sa grande majorité est corrompu.
Le chef de l’Etat a déclaré qu’il avait nommé sous pression plus d’une cinquantaine de magistrats corrompus, rappellent les députés.
Ils disent constater que le pouvoir législatif, dans sa majorité délègue ses pouvoirs au président, très remarquable dans sa formule dictatoriale « Le Président a parlé, point barre ».
À titre d’exemple, ils citent les votes de la loi organique de l’Unité centrale de renseignement financiers (Ucref) ainsi que celui de loi budgétaire 2017-2018 dans laquelle plus de quatorze (14) articles de la Constitution ont été violés, la prétendue remobilisation des Forces armées d’Haïti ( Fadh), entre autres.
Les députés recommandent des pourparlers immédiats avec l’ensemble des organisations de la société civile sur la base des dispositions de l’article 289 de la constitution aux fins de former un Conseil électoral provisoire.
Ce dernier aura pour mandat de finaliser le processus des élections des assemblées, de réaliser le renouvellement du tiers du Sénat et l’organisation des législatives de 2019 pour le renouvellement de la chambre des députés.
Le 20 septembre 2017, une liste de 36 personnalités, dont 9 femmes, aspirant à briguer trois postes au prochain organisme électoral permanent, a été publiée par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (Cspj).
Les noms de 46 candidates et candidats figureraient sur une liste officielle de personnalités, aspirant à représenter le parlement à cette nouvelle institution électorale.
Divers secteurs, notamment politiques, continuent de dénoncer le mode opératoire de l’exécutif pour constituer un Conseil électoral permanent.
Selon le texte, dit amendé de la Constitution de 1987, l’organisme électoral permanent devrait comprendre neuf (9) membres, dont trois seront choisis, respectivement, par le pouvoir exécutif, le Cspj ainsi que l’Assemblée nationale, avec une majorité de 2/3 de chacune des deux chambres. [la emb gp apr 20/12/2017 11 :50]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article22490#.WjtyU1vWyUk
mercredi 13 décembre 2017
Haïti: «La corruption est un crime contre le développement» estime Jovenel Moïse
Le président haïtien effectue en ce moment sa première visite en Europe depuis son arrivée au pouvoir en février dernier. Ce mardi 12 décembre, il a participé au sommet sur le climat, organisé par la présidence française. En marge de cette rencontre d’une cinquantaine de chefs d’Etats et de gouvernements, RFI a pu s’entretenir avec Jovenel Moïse pour évoquer quelques-uns des grands thèmes qui agitent en ce moment la société haïtienne.
RFI : Un grand sujet agite en ce moment la société haïtienne : la corruption. Pour prendre un exemple : un rapport d’une commission d’enquête du Sénat pointe du doigt une quinzaine d’anciens ministres et deux ex-Premiers ministres pour la mauvaise gestion, voire le détournement des fonds du programme Petrocaribe. On parle de milliards de dollars initialement censés financer des projets économiques et sociaux en Haïti. Et vous, monsieur le président, vous affirmez être le seul à avoir la solution contre ce fléau qui empêche votre pays à se développer. Concrètement, quelle est cette solution ?
Jovenel Moïse : La corruption est un mal endémique dans mon pays. La lutte contre la corruption ne peut pas et ne doit pas être utilisée pour régler les comptes personnels ou pour faire la chasse aux sorcières contre des ennemis politiques. Pendant les vingt-cinq dernières années, Haïti a connu beaucoup de problèmes. De la surfacturation dans l’acquisition des biens de l’Etat, aux fonctionnaires qui reçoivent leur salaire mais ne sont nulle part. Parfois, ces fonctionnaires sont même à l’étranger. Des contractuels inactifs qui ne fournissent aucun service, et ce système dur depuis des générations. La corruption est devenue si endémique qu’elle infecte presque toutes les institutions du pays. C’est pourquoi je dis : la corruption est un crime contre le développement.
Il faut s’armer de courage, de volonté politique : si l’Etat et doté de feuilles de routes avec des objectifs précis, si à tous les échelons les dirigeants appliquent les lois, si les ressources sont utilisées pour fournir des services au peuple, si les routes sont bien construites et à des cours réels, si les fonctionnaires utilisent bien les ressources de l’Etat, Haïti changera d’avenir. Tout ceci requiert la volonté et le courage politiques, ainsi que la compétence administrative et technique.
Sous mon administration, la lutte contre la corruption ne peut pas être une posture pour tromper les gens. Elle est dans le vote et la publication des lois contre la corruption, le renforcement de la justice, la réforme de l’administration publique. Elle est dans la révision des procédures de passation de marché, dans l’établissement du système du prix de référence pour empêcher les situations de surfacturation. Depuis mon arrivée au pouvoir, le coup de travaux a été dans certains cas divisé par dix. J’entends poursuivre ce chemin pendant l’ensemble de mon quinquennat.
RFI : Quel est, selon vous, le rôle de la justice dans ce combat contre la corruption. Et comment expliquez-vous que jusqu’à présent aucun procès d’envergure pour des faits de corruption n’ait eu lieu en Haïti ?
Jovenel Moïse : Je suis le garant de la bonne marche des institutions. L’Etat est composé de trois pouvoirs, le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire. Je dois garantir le respect de l’indépendance de ces trois pouvoirs. Mais je m’engage à travailler pour que le pouvoir judiciaire soit au service du peuple. Je sais que le problème de la corruption est qu’il s’agit d’un système. Je dois combattre ce système. Et c’est pour cela que nous sommes en train de travailler aujourd’hui pour qu’il y ait des réformes réelles au niveau du pouvoir judiciaire.
RFI : Un ancien membre de votre gouvernement, le ministre des Affaires sociales, a dû quitter votre équipe gouvernementale au mois d’août en raison de soupçons de corruption, justement. Et aucune poursuite judiciaire n’a été engagée contre lui. Pourquoi ?
Jovenel Moïse : La justice dans tous les pays du monde, comme en Haïti, c’est un processus long. C’est la raison pour laquelle, en tant que garant de la bonne marche des institutions, je suis en train de travailler pour qu’il y ait des décisions de justice plus justes, plus rapides et plus équitables. Et en ce qui concerne ce ministre, je dois vous dire que je sais qu’une enquête est ouverte.
RFI : Depuis quelques mois, des centaines de jeunes Haïtiens quittent quotidiennement leur pays natal, direction l’Amérique latine, et notamment le Brésil et le Chili. Il s’agit pour la plupart du temps de jeunes diplômés qui cherchent un meilleur avenir dans un autre pays. Pour Haïti ces départs représentent une perte considérable. Quelles mesures prenez-vous pour stopper cette véritable hémorragie ?
Jovenel Moïse : La meilleure politique contre la fuite des cerveaux est la poursuite sans relâche de la modernisation et du progrès. Figurez-vous que ce gouvernement est en train de prendre des dispositions pour que finalement la révolution industrielle arrive en Haïti.
La meilleure politique migratoire est la modernisation des institutions afin que l’Etat puisse jouer pleinement son rôle régulateur : fournir les services de base, créer des conditions pour attirer des investissements en proposant une formation de qualité, en améliorant le cadre des affaires pour créer des emplois, renforcer la classe moyenne et redonner de la confiance surtout aux jeunes. Pour que les jeunes ne soient plus orientés vers l’extérieur à la recherche d’éducation, de soins de santé, des emplois. C’est un processus long.
RFI : L’une de vos principales promesses de campagne était de l’électricité pour tous, dans l’ensemble du pays, 24h/24h. Dix mois après votre arrivée au pouvoir, où en êtes-vous de cette promesse ?
Jovenel Moïse : Ce qui a manqué est une stratégie pour produire plus d’énergie à moindre coût, la distribuer et la commercialiser au mieux. Forte de ce constat, mon administration s’est armée de courage politique pour engager la nation dans la bonne direction sur ces trois points : construire un réseau électrique national, produire une quantité suffisante d’énergie à l’aide de sources propres et renouvelables. Je veux parler de l’éolienne, du solaire, de l’hydroélectrique, et de la biomasse. Cette approche est actuellement en cours dans diverses localités.
RFI : Est-ce que vous pouvez nous donner un exemple concret ?
Jovenel Moïse : Les Irois, c’est à la pointe de l’extrême sud-ouest d’Haïti. Nous sommes en train d’y construire une centrale mixte. Il s’agit d’un projet innovant, avec un système intégré, solaire, éolien, stockage, et diesel. Cela veut dire qu’il y a quatre matrices énergétiques sur une seule plateforme. Aujourd’hui, l’électricité est démocratisée en Haïti. Ce n’est pas comme avant quand l’EDH en avait le monopole.
Aujourd’hui ce monopole n’existe plus. N’importe quelle entreprise peut venir en Haïti. D’ailleurs il va y avoir un appel à la manifestation d’intérêt à partir de la fin de ce mois. Et cet appel va permettre à toutes les entreprises du monde entier de venir en Haïti dans une compétition transparente pour produire, distribuer et vendre de l’électricité.
RFI : Vous êtes venu à Paris pour participer au sommet sur le climat, organisé par la présidence française. Haïti fait partie de ces pays très affectés par les effets du changement climatique. Que demandez-vous au pays les plus pollueurs ?
Jovenel Moïse : C’est très simple : l’empreinte d’Haïti en matière de gaz à effet de serre est pratiquement nulle alors qu’Haïti est l’une des principales victimes des conséquences du changement climatique, notamment en termes de fréquence et violence des cyclones.
Par exemple, l’ouragan Matthew du 3 au 4 octobre 2016 a détruit les deux tiers de notre Produit Intérieur Brut en moins de 48 heures. Nous souhaitions le respect des engagements des pays développés pour alimenter le fonds vert climat - à hauteur de 100 milliards de dollars américains minimum à partir de 2020 - et le soutien technique et financier pour l’adaptation, la recherche, l’innovation, le transfert de technologies et le renforcement de nos capacités. Il faut agir de manière concertée et durable.
RFI : Pensez-vous pouvoir vous faire entendre ?
Jovenel Moïse : Si on ne veut pas m’entendre aujourd’hui, on va quand même m’entendre demain parce que nous sommes tous habitants d’une seule planète. Ce n’est pas Haïti seule, mais la planète entière qui est menacée.
http://www.rfi.fr/ameriques/20171212-haiti-interview-president-jovenel-moise-climat-corruption
RFI : Un grand sujet agite en ce moment la société haïtienne : la corruption. Pour prendre un exemple : un rapport d’une commission d’enquête du Sénat pointe du doigt une quinzaine d’anciens ministres et deux ex-Premiers ministres pour la mauvaise gestion, voire le détournement des fonds du programme Petrocaribe. On parle de milliards de dollars initialement censés financer des projets économiques et sociaux en Haïti. Et vous, monsieur le président, vous affirmez être le seul à avoir la solution contre ce fléau qui empêche votre pays à se développer. Concrètement, quelle est cette solution ?
Jovenel Moïse : La corruption est un mal endémique dans mon pays. La lutte contre la corruption ne peut pas et ne doit pas être utilisée pour régler les comptes personnels ou pour faire la chasse aux sorcières contre des ennemis politiques. Pendant les vingt-cinq dernières années, Haïti a connu beaucoup de problèmes. De la surfacturation dans l’acquisition des biens de l’Etat, aux fonctionnaires qui reçoivent leur salaire mais ne sont nulle part. Parfois, ces fonctionnaires sont même à l’étranger. Des contractuels inactifs qui ne fournissent aucun service, et ce système dur depuis des générations. La corruption est devenue si endémique qu’elle infecte presque toutes les institutions du pays. C’est pourquoi je dis : la corruption est un crime contre le développement.
Il faut s’armer de courage, de volonté politique : si l’Etat et doté de feuilles de routes avec des objectifs précis, si à tous les échelons les dirigeants appliquent les lois, si les ressources sont utilisées pour fournir des services au peuple, si les routes sont bien construites et à des cours réels, si les fonctionnaires utilisent bien les ressources de l’Etat, Haïti changera d’avenir. Tout ceci requiert la volonté et le courage politiques, ainsi que la compétence administrative et technique.
Sous mon administration, la lutte contre la corruption ne peut pas être une posture pour tromper les gens. Elle est dans le vote et la publication des lois contre la corruption, le renforcement de la justice, la réforme de l’administration publique. Elle est dans la révision des procédures de passation de marché, dans l’établissement du système du prix de référence pour empêcher les situations de surfacturation. Depuis mon arrivée au pouvoir, le coup de travaux a été dans certains cas divisé par dix. J’entends poursuivre ce chemin pendant l’ensemble de mon quinquennat.
RFI : Quel est, selon vous, le rôle de la justice dans ce combat contre la corruption. Et comment expliquez-vous que jusqu’à présent aucun procès d’envergure pour des faits de corruption n’ait eu lieu en Haïti ?
Jovenel Moïse : Je suis le garant de la bonne marche des institutions. L’Etat est composé de trois pouvoirs, le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire. Je dois garantir le respect de l’indépendance de ces trois pouvoirs. Mais je m’engage à travailler pour que le pouvoir judiciaire soit au service du peuple. Je sais que le problème de la corruption est qu’il s’agit d’un système. Je dois combattre ce système. Et c’est pour cela que nous sommes en train de travailler aujourd’hui pour qu’il y ait des réformes réelles au niveau du pouvoir judiciaire.
RFI : Un ancien membre de votre gouvernement, le ministre des Affaires sociales, a dû quitter votre équipe gouvernementale au mois d’août en raison de soupçons de corruption, justement. Et aucune poursuite judiciaire n’a été engagée contre lui. Pourquoi ?
Jovenel Moïse : La justice dans tous les pays du monde, comme en Haïti, c’est un processus long. C’est la raison pour laquelle, en tant que garant de la bonne marche des institutions, je suis en train de travailler pour qu’il y ait des décisions de justice plus justes, plus rapides et plus équitables. Et en ce qui concerne ce ministre, je dois vous dire que je sais qu’une enquête est ouverte.
RFI : Depuis quelques mois, des centaines de jeunes Haïtiens quittent quotidiennement leur pays natal, direction l’Amérique latine, et notamment le Brésil et le Chili. Il s’agit pour la plupart du temps de jeunes diplômés qui cherchent un meilleur avenir dans un autre pays. Pour Haïti ces départs représentent une perte considérable. Quelles mesures prenez-vous pour stopper cette véritable hémorragie ?
Jovenel Moïse : La meilleure politique contre la fuite des cerveaux est la poursuite sans relâche de la modernisation et du progrès. Figurez-vous que ce gouvernement est en train de prendre des dispositions pour que finalement la révolution industrielle arrive en Haïti.
La meilleure politique migratoire est la modernisation des institutions afin que l’Etat puisse jouer pleinement son rôle régulateur : fournir les services de base, créer des conditions pour attirer des investissements en proposant une formation de qualité, en améliorant le cadre des affaires pour créer des emplois, renforcer la classe moyenne et redonner de la confiance surtout aux jeunes. Pour que les jeunes ne soient plus orientés vers l’extérieur à la recherche d’éducation, de soins de santé, des emplois. C’est un processus long.
RFI : L’une de vos principales promesses de campagne était de l’électricité pour tous, dans l’ensemble du pays, 24h/24h. Dix mois après votre arrivée au pouvoir, où en êtes-vous de cette promesse ?
Jovenel Moïse : Ce qui a manqué est une stratégie pour produire plus d’énergie à moindre coût, la distribuer et la commercialiser au mieux. Forte de ce constat, mon administration s’est armée de courage politique pour engager la nation dans la bonne direction sur ces trois points : construire un réseau électrique national, produire une quantité suffisante d’énergie à l’aide de sources propres et renouvelables. Je veux parler de l’éolienne, du solaire, de l’hydroélectrique, et de la biomasse. Cette approche est actuellement en cours dans diverses localités.
RFI : Est-ce que vous pouvez nous donner un exemple concret ?
Jovenel Moïse : Les Irois, c’est à la pointe de l’extrême sud-ouest d’Haïti. Nous sommes en train d’y construire une centrale mixte. Il s’agit d’un projet innovant, avec un système intégré, solaire, éolien, stockage, et diesel. Cela veut dire qu’il y a quatre matrices énergétiques sur une seule plateforme. Aujourd’hui, l’électricité est démocratisée en Haïti. Ce n’est pas comme avant quand l’EDH en avait le monopole.
Aujourd’hui ce monopole n’existe plus. N’importe quelle entreprise peut venir en Haïti. D’ailleurs il va y avoir un appel à la manifestation d’intérêt à partir de la fin de ce mois. Et cet appel va permettre à toutes les entreprises du monde entier de venir en Haïti dans une compétition transparente pour produire, distribuer et vendre de l’électricité.
RFI : Vous êtes venu à Paris pour participer au sommet sur le climat, organisé par la présidence française. Haïti fait partie de ces pays très affectés par les effets du changement climatique. Que demandez-vous au pays les plus pollueurs ?
Jovenel Moïse : C’est très simple : l’empreinte d’Haïti en matière de gaz à effet de serre est pratiquement nulle alors qu’Haïti est l’une des principales victimes des conséquences du changement climatique, notamment en termes de fréquence et violence des cyclones.
Par exemple, l’ouragan Matthew du 3 au 4 octobre 2016 a détruit les deux tiers de notre Produit Intérieur Brut en moins de 48 heures. Nous souhaitions le respect des engagements des pays développés pour alimenter le fonds vert climat - à hauteur de 100 milliards de dollars américains minimum à partir de 2020 - et le soutien technique et financier pour l’adaptation, la recherche, l’innovation, le transfert de technologies et le renforcement de nos capacités. Il faut agir de manière concertée et durable.
RFI : Pensez-vous pouvoir vous faire entendre ?
Jovenel Moïse : Si on ne veut pas m’entendre aujourd’hui, on va quand même m’entendre demain parce que nous sommes tous habitants d’une seule planète. Ce n’est pas Haïti seule, mais la planète entière qui est menacée.
http://www.rfi.fr/ameriques/20171212-haiti-interview-president-jovenel-moise-climat-corruption
Gremio empresarial lanza "manual práctico" para contratar trabajadores extranjeros Fuente: Emol.com - http://www.emol.com/noticias/Economia/2017/12/11/886828/Gremio-empresarial-lanza-Manual-Practico-para-contratar-trabajadores-extranjeros.html
SANTIAGO.- La participación laboral de inmigrantes en la agricultura aumentó de 6.898 en 2015 a 10.566 en 2017, lo que representa un incremento de 35%, según cifras del INE.
Ante este escenario, la Sociedad Nacional de Agricultura (SNA), con la cooperación técnica de la Organización Internacional del Trabajo (OIT) a través de su Oficina para Actividades de Empleadores, preparó el "Manual Práctico para Contratar Extranjeros", que da a conocer de manera fácil las diferentes alternativas de contratación que existen en el agro, según el tipo de documentación con que cuente cada inmigrante.
El documento explica "de forma clara y sencilla los requisitos, condiciones y obligaciones" que establece la legislación chilena para la celebración de los contratos laborales con trabajadores extranjeros.
El presidente de la SNA, Ricardo Ariztía, señaló que "mejorar la calidad de vida de los extranjeros en Chile depende mucho de su acceso a seguridad social a través de trabajos en los que les ofrezcan contratos que se ajusten a la ley.
En ese sentido, estamos seguros de que este pequeño manual será de mucha ayuda tanto para empleadores como para empleados, ya que ofrece información de muy fácil comprensión sobre cómo contratar inmigrantes según su situación particular".
Por su parte, el director de la OIT para el Cono Sur, Fabio Bertranou, dijo que "la inmigración laboral en Chile es una realidad y está realizando una contribución importante al desarrollo productivo de Chile. Es por ello que destacamos el esfuerzo de los gremios empleadores, en particular la SNA, en promover las buenas prácticas y el cumplimiento de la legislación laboral en la contratación de trabajadores migrantes".
Encuesta SNA: Peruanos y haitianos se posicionan en el agro
A juicio del gremio agricultor, el manual cobra mayor importancia considerando los datos arrojados por una encuesta que la SNA aplicó a sus consejeros con el fin de conocer la realidad del trabajo inmigrante en el sector agrícola. Según los consultados, haitianos y peruanos representan el 58% y el 21%, respectivamente, de trabajadores extranjeros que se desempeñan en el agro. Además, reveló que los empleadores valoran la mano de obra extranjera, ya que un 47% planea contratar a más inmigrantes en la siguiente temporada. Mientras que un 63% reconoce que no sabe o le resulta difícil el trámite de formalización de empleados foráneos.
Fuente: Emol.com - http://www.emol.com/noticias/Economia/2017/12/11/886828/Gremio-empresarial-lanza-Manual-Practico-para-contratar-trabajadores-extranjeros.html
Ante este escenario, la Sociedad Nacional de Agricultura (SNA), con la cooperación técnica de la Organización Internacional del Trabajo (OIT) a través de su Oficina para Actividades de Empleadores, preparó el "Manual Práctico para Contratar Extranjeros", que da a conocer de manera fácil las diferentes alternativas de contratación que existen en el agro, según el tipo de documentación con que cuente cada inmigrante.
El documento explica "de forma clara y sencilla los requisitos, condiciones y obligaciones" que establece la legislación chilena para la celebración de los contratos laborales con trabajadores extranjeros.
El presidente de la SNA, Ricardo Ariztía, señaló que "mejorar la calidad de vida de los extranjeros en Chile depende mucho de su acceso a seguridad social a través de trabajos en los que les ofrezcan contratos que se ajusten a la ley.
En ese sentido, estamos seguros de que este pequeño manual será de mucha ayuda tanto para empleadores como para empleados, ya que ofrece información de muy fácil comprensión sobre cómo contratar inmigrantes según su situación particular".
Por su parte, el director de la OIT para el Cono Sur, Fabio Bertranou, dijo que "la inmigración laboral en Chile es una realidad y está realizando una contribución importante al desarrollo productivo de Chile. Es por ello que destacamos el esfuerzo de los gremios empleadores, en particular la SNA, en promover las buenas prácticas y el cumplimiento de la legislación laboral en la contratación de trabajadores migrantes".
Encuesta SNA: Peruanos y haitianos se posicionan en el agro
A juicio del gremio agricultor, el manual cobra mayor importancia considerando los datos arrojados por una encuesta que la SNA aplicó a sus consejeros con el fin de conocer la realidad del trabajo inmigrante en el sector agrícola. Según los consultados, haitianos y peruanos representan el 58% y el 21%, respectivamente, de trabajadores extranjeros que se desempeñan en el agro. Además, reveló que los empleadores valoran la mano de obra extranjera, ya que un 47% planea contratar a más inmigrantes en la siguiente temporada. Mientras que un 63% reconoce que no sabe o le resulta difícil el trámite de formalización de empleados foráneos.
Fuente: Emol.com - http://www.emol.com/noticias/Economia/2017/12/11/886828/Gremio-empresarial-lanza-Manual-Practico-para-contratar-trabajadores-extranjeros.html
Un ciudadano haitiano muere y otros cuatro quedan con riesgo vital tras choque en Pudahuel
Un ciudadano haitiano muere y otros cuatro quedan con riesgo vital tras choque en Pudahuel
El auto en que se movilizaban impactó de frente contra un camión. Los sobrevivientes fueron derivados a diversos recintos asistenciales.
12 de Diciembre de 2017 | 11:03 | Por Francisco Águila V., Emol 33
Emol SANTIAGO.-
Una persona muerta y otras cuatro en riesgo vital, todos de nacionalidad haitiana, es el resultado de un accidente automovilístico ocurrido esta mañana en la ruta G-182, en la comuna de Pudahuel.
El teniente Fabricio Briones de la Sección de Investigación de Accidentes del Tránsito (SIAT) de Carabineros, explicó que el hecho ocurrió a las 7:30 horas cuando por causas que investigan un auto marca Chevrolet modelo Corsa impactó de frente contra un camión.
A raíz del violento choque, en el lugar perdió la vida el conductor del vehículo menor, mientras que sus acompañantes quedaron con diversas fracturas y con riesgo vital.
"Podríamos acreditar que hubo alta velocidad de los vehículos, por la proyección de éstos (la distancia entre uno y otro), la deformidad con que quedaron y las lesiones con que quedaron las personas" Fabricio Briones, teniente de la SIAT
El oficial añadió que si bien se investigan aún las causas del hecho, se estableció preliminarmente que el auto en el que iban los extranjeros es el que habría traspasado el eje de la calzada, chocando de frente con el vehículo de carga.
"Podríamos acreditar que hubo alta velocidad de los vehículos, por la proyección de éstos (la distancia entre uno y otro), la deformidad con que quedaron y las lesiones con que quedaron las personas", manifestó el teniente Briones.
En ese sentido, el funcionario policial agregó que "los cuatro sobrevivientes tienen sus pasaportes" y que fueron derivados a diferentes recintos asistenciales. "Ahora estamos periciando el cadáver de la persona fallecida con la finalidad de saber si tiene alguna cédula o pasaporte, para conocer su identidad.
Pero si no la encontramos lo hará el Servicio Médico Legal, cuando haga la autopsia", anunció. Hasta ahora se desconoce si es que los afectados iban o volvían de trabajar, aunque hasta ahora los efectivos policiales creen que el fallecido habría ido a buscar a sus compatriotas al aeropuerto de Santiago, situación que deberá ser esclarecida en las próximas horas.
Mientras que el conductor del camión quedó detenido por la responsabilidad que podría tener en el fatal accidente. Fuente: Emol.com -
http://www.emol.com/noticias/Nacional/2017/12/12/886982/Un-ciudadano-haitiano-muere-y-otros-cuatro-quedan-con-riesgo-vital-tras-accidente-de-transito-en-Pudahuel.html
El auto en que se movilizaban impactó de frente contra un camión. Los sobrevivientes fueron derivados a diversos recintos asistenciales.
12 de Diciembre de 2017 | 11:03 | Por Francisco Águila V., Emol 33
Emol SANTIAGO.-
Una persona muerta y otras cuatro en riesgo vital, todos de nacionalidad haitiana, es el resultado de un accidente automovilístico ocurrido esta mañana en la ruta G-182, en la comuna de Pudahuel.
El teniente Fabricio Briones de la Sección de Investigación de Accidentes del Tránsito (SIAT) de Carabineros, explicó que el hecho ocurrió a las 7:30 horas cuando por causas que investigan un auto marca Chevrolet modelo Corsa impactó de frente contra un camión.
A raíz del violento choque, en el lugar perdió la vida el conductor del vehículo menor, mientras que sus acompañantes quedaron con diversas fracturas y con riesgo vital.
"Podríamos acreditar que hubo alta velocidad de los vehículos, por la proyección de éstos (la distancia entre uno y otro), la deformidad con que quedaron y las lesiones con que quedaron las personas" Fabricio Briones, teniente de la SIAT
El oficial añadió que si bien se investigan aún las causas del hecho, se estableció preliminarmente que el auto en el que iban los extranjeros es el que habría traspasado el eje de la calzada, chocando de frente con el vehículo de carga.
"Podríamos acreditar que hubo alta velocidad de los vehículos, por la proyección de éstos (la distancia entre uno y otro), la deformidad con que quedaron y las lesiones con que quedaron las personas", manifestó el teniente Briones.
En ese sentido, el funcionario policial agregó que "los cuatro sobrevivientes tienen sus pasaportes" y que fueron derivados a diferentes recintos asistenciales. "Ahora estamos periciando el cadáver de la persona fallecida con la finalidad de saber si tiene alguna cédula o pasaporte, para conocer su identidad.
Pero si no la encontramos lo hará el Servicio Médico Legal, cuando haga la autopsia", anunció. Hasta ahora se desconoce si es que los afectados iban o volvían de trabajar, aunque hasta ahora los efectivos policiales creen que el fallecido habría ido a buscar a sus compatriotas al aeropuerto de Santiago, situación que deberá ser esclarecida en las próximas horas.
Mientras que el conductor del camión quedó detenido por la responsabilidad que podría tener en el fatal accidente. Fuente: Emol.com -
http://www.emol.com/noticias/Nacional/2017/12/12/886982/Un-ciudadano-haitiano-muere-y-otros-cuatro-quedan-con-riesgo-vital-tras-accidente-de-transito-en-Pudahuel.html
MANNO CHARLEMAGNE, MORT D'UN TROUBADOUR HAÏTIEN
Par François-Xavier Gomez
— 12 décembre 2017 à 11:02
Chanteur engagé le plus célèbre de son pays, il avait été contraint à l'exil avant de devenir, à la chute de la dictature du clan Duvalier, maire de Port-au-Prince.
En 1986, le cinéaste américain Jonathan Demme fait plusieurs voyages en Haïti, où il est le témoin des convulsions de la fin de la dictature du clan Duvalier : le «déchoucage», soit la chasse aux «tontons macoutes» et autres éléments liés à l’ancien régime, les espoirs placés dans une nouvelle société, le poids des traditions héritées de l’Afrique… Il en tire en 1987 un documentaire, Haiti : Dreams of Democracy. Deux ans plus tard, le futur réalisateur de Philadelphia et du Silence des agneaux rassemble dans la compilation Konbit, Burning Rhythms of Haiti les sons qui ont accompagné la révolution. Ce disque sera pour beaucoup d’amateurs la porte d’entrée dans l’univers luxuriant des musiques de la Première République noire. Au milieu des cadences trépidantes du kompa (l’ancêtre du zouk), on y trouvait un morceau qui dans son dépouillement guitare-voix donnait la chair de poule: Ayiti pa Foré de Manno Charlemagne.
Dylan et Cuba
En cette ère pré-Internet, les renseignements étaient rares sur ce twoubadou à la voix fiévreuse, qui évoquait autant le protest-song anglophone de la génération Dylan que la nueva trova de la Cuba socialiste. Joseph Emmanuel Charlemagne est né en périphérie de Port-au-Prince en 1948. Père absent, mère expatriée en Floride, il est élevé par une tante. A 15 ans, il est arrêté et torturé par les tontons macoutes, la milice de la dictature qui terrorisait la population avec de prétendus pouvoirs magiques.
Après avoir fondé un mini-jazz (orchestre dansant), le jeune «Manno» rejoint le mouvement mizik angajé et compose ses premiers brûlots. A la fin des années 70, le duo contestataire qu’il forme avec Marco Jeanty se fait connaître sur les ondes de Radio Haïti Inter. Mais leur popularité grandissante dans les milieux étudiants les met en danger. Après un album enregistré en 1978, Charlemagne s’exile aux Etats-Unis, puis à Montréal où il vivra longtemps. De cette période date le Mal du Pays, une de ses rares chansons en français.
En mars 1986, dans les semaines qui suivent la fuite de Bébé Doc, le dernier tyran de la dynastie Duvalier, il rentre au pays où il est acclamé. Il fonde un chœur sous forme de konbit (coopérative): Koral Konbit Kalfou. Son disciple le plus célèbre, Beethova Obas, en est issu. Les structures démocratiques tentent de s’installer dans un environnement chaotique, où les règlements de comptes se multiplient. Manno Charlemagne sera lui-même grièvement blessé dans une fusillade lors d’un concert. Cette situation lui inspire Ayiti pa Foré, acide chronique de l’après-Duvalier : «Si Haïti n’est pas une jungle, pourquoi y trouve-t-on tant d’animaux ?»
Bouillonnement de chanteurs engagés dans la Caraïbe
La chanson appartient au 33 tours Oganizasyon Mondyal, ouvrage militant qui superpose à la grille d’accords folk une grille de lecture marxiste de l’histoire. Manno n’est pas un cas unique, depuis la décennie précédente, la Caraïbe est un bouillonnement de chanteurs engagés : Peter Tosh et Bob Marley en Jamaïque, Andrés Jimenez à Porto Rico, Luis Días dans le pays voisin de Haïti, la République Dominicaine, Guy Konkèt en Guadeloupe…
Et l’engagement de Charlemagne ne s’arrête pas aux textes des chansons. Il accompagne l’ascension de Jean-Bertrand Aristide, prêtre défroqué devenu le porte-parole des déshérités, et de son mouvement, Lavalas («l’avalanche»). «Titid» est réélu président en 1994 (son premier mandat avait été écourté par un coup d’Etat militaire) et son ami Manno devient en 1995 maire de Port-au-Prince, la capitale, pour un mandat de quatre ans. L’expérience lui laissera un goût amer. Echaudé, il retourne aux Etats-Unis, s’installe à Miami où il chante au restaurant Le Tap Tap, épicentre de la vie culturelle de Little Haïti. Il se produit aussi dans les universités et enregistre de nouveaux disques. Atteint d’un cancer du poumon, il désirait finir ses jours dans son pays. Dernière volonté qui n’a pu se réaliser: Manno Charlemagne est mort dimanche dans un hôpital de Miami Beach, à 74 ans. Quelques mois après son ami Jonathan Demme, qui lui offrit un petit rôle dans son film la Vérité sur Charlie.
François-Xavier Gomez
http://next.liberation.fr/musique/2017/12/12/manno-charlemagne-mort-d-un-troubadour-haitien_1615990
— 12 décembre 2017 à 11:02
Chanteur engagé le plus célèbre de son pays, il avait été contraint à l'exil avant de devenir, à la chute de la dictature du clan Duvalier, maire de Port-au-Prince.
En 1986, le cinéaste américain Jonathan Demme fait plusieurs voyages en Haïti, où il est le témoin des convulsions de la fin de la dictature du clan Duvalier : le «déchoucage», soit la chasse aux «tontons macoutes» et autres éléments liés à l’ancien régime, les espoirs placés dans une nouvelle société, le poids des traditions héritées de l’Afrique… Il en tire en 1987 un documentaire, Haiti : Dreams of Democracy. Deux ans plus tard, le futur réalisateur de Philadelphia et du Silence des agneaux rassemble dans la compilation Konbit, Burning Rhythms of Haiti les sons qui ont accompagné la révolution. Ce disque sera pour beaucoup d’amateurs la porte d’entrée dans l’univers luxuriant des musiques de la Première République noire. Au milieu des cadences trépidantes du kompa (l’ancêtre du zouk), on y trouvait un morceau qui dans son dépouillement guitare-voix donnait la chair de poule: Ayiti pa Foré de Manno Charlemagne.
Dylan et Cuba
En cette ère pré-Internet, les renseignements étaient rares sur ce twoubadou à la voix fiévreuse, qui évoquait autant le protest-song anglophone de la génération Dylan que la nueva trova de la Cuba socialiste. Joseph Emmanuel Charlemagne est né en périphérie de Port-au-Prince en 1948. Père absent, mère expatriée en Floride, il est élevé par une tante. A 15 ans, il est arrêté et torturé par les tontons macoutes, la milice de la dictature qui terrorisait la population avec de prétendus pouvoirs magiques.
Après avoir fondé un mini-jazz (orchestre dansant), le jeune «Manno» rejoint le mouvement mizik angajé et compose ses premiers brûlots. A la fin des années 70, le duo contestataire qu’il forme avec Marco Jeanty se fait connaître sur les ondes de Radio Haïti Inter. Mais leur popularité grandissante dans les milieux étudiants les met en danger. Après un album enregistré en 1978, Charlemagne s’exile aux Etats-Unis, puis à Montréal où il vivra longtemps. De cette période date le Mal du Pays, une de ses rares chansons en français.
En mars 1986, dans les semaines qui suivent la fuite de Bébé Doc, le dernier tyran de la dynastie Duvalier, il rentre au pays où il est acclamé. Il fonde un chœur sous forme de konbit (coopérative): Koral Konbit Kalfou. Son disciple le plus célèbre, Beethova Obas, en est issu. Les structures démocratiques tentent de s’installer dans un environnement chaotique, où les règlements de comptes se multiplient. Manno Charlemagne sera lui-même grièvement blessé dans une fusillade lors d’un concert. Cette situation lui inspire Ayiti pa Foré, acide chronique de l’après-Duvalier : «Si Haïti n’est pas une jungle, pourquoi y trouve-t-on tant d’animaux ?»
Bouillonnement de chanteurs engagés dans la Caraïbe
La chanson appartient au 33 tours Oganizasyon Mondyal, ouvrage militant qui superpose à la grille d’accords folk une grille de lecture marxiste de l’histoire. Manno n’est pas un cas unique, depuis la décennie précédente, la Caraïbe est un bouillonnement de chanteurs engagés : Peter Tosh et Bob Marley en Jamaïque, Andrés Jimenez à Porto Rico, Luis Días dans le pays voisin de Haïti, la République Dominicaine, Guy Konkèt en Guadeloupe…
Et l’engagement de Charlemagne ne s’arrête pas aux textes des chansons. Il accompagne l’ascension de Jean-Bertrand Aristide, prêtre défroqué devenu le porte-parole des déshérités, et de son mouvement, Lavalas («l’avalanche»). «Titid» est réélu président en 1994 (son premier mandat avait été écourté par un coup d’Etat militaire) et son ami Manno devient en 1995 maire de Port-au-Prince, la capitale, pour un mandat de quatre ans. L’expérience lui laissera un goût amer. Echaudé, il retourne aux Etats-Unis, s’installe à Miami où il chante au restaurant Le Tap Tap, épicentre de la vie culturelle de Little Haïti. Il se produit aussi dans les universités et enregistre de nouveaux disques. Atteint d’un cancer du poumon, il désirait finir ses jours dans son pays. Dernière volonté qui n’a pu se réaliser: Manno Charlemagne est mort dimanche dans un hôpital de Miami Beach, à 74 ans. Quelques mois après son ami Jonathan Demme, qui lui offrit un petit rôle dans son film la Vérité sur Charlie.
François-Xavier Gomez
http://next.liberation.fr/musique/2017/12/12/manno-charlemagne-mort-d-un-troubadour-haitien_1615990
mercredi 6 décembre 2017
Haitiano “héroe” denunció haber sido estafado con el dinero que le obsequió Farkas
El pasado 18 de noviembre es recordado debido a que se registró uno de los actos más valerosos contemplados en el último tiempo y el cual guarda relación con el haitiano Richard Joseph, quien saltó a la fama por salvar a una mujer que cayó desde el noveno piso de un edificio en Independencia y, para lograrlo, amortiguó la caída con su propio cuerpo.
De inmediato fue entrevistado por distintos medios de prensa, matinales, e incluso la Presidenta de Chile, Michelle Bachelet, lo recibió gustosa en el Palacio de la Moneda. Tanto conmovió su caso a la opinión pública que el millonario y filántropo Leonardo Farkas, a través de su cuenta oficial en la red social Twitter, se ofreció a entregarle al valeroso hombre dos millones de pesos para pagar su atención médica (unos 3.100 dólares).
Pero tras su recuperación, los días felices para Joseph se acabaron, debido a que según informó en su edición de hoy El Mercurio, el oriundo de Haití finalmente ocupó la cifra para comprarse un auto, aunque finalmente habría sido estafado por inescrupulosos. Joseph con el dinero que le otorgó el millonario quiso comprarse un flamante auto, marca Suzuki modelo Switf, cuyo valor en el mercado ronda los $8.000.000, aunque en uno de los avisos del portal Yapo se ‘ofertaba’ en sólo dos millones, cifra que el ‘héroe’ de Independencia’ podía cancelar gracias al dinero entregado por el ex ‘hombre-orquesta’.
En primera instancia el hombre abonó $1.700.000, al vendedor, mientras que luego complementaría el monto total acordado. Pero finalmente la venta no fue concretada puesto que el automóvil fue arrendado por dos personas a un rent a car de Viña del Mar, y consecuentemente, fue encargado por robo tras no ser regresado durante la tarde del domingo.
La empresa dueña del vehículo pudo dar finalmente con el mismo, debido a que el auto disponía de un sistema GPS y fue finalmente encontrado en una casa de la comuna de Lo Prado, por lo que requirió de efectivos de Carabineros para dar con él. En tanto, en la vivienda dos ancianos revelaron que Joseph les pagaba una cifra por cuidar la máquina. Debido a eso Guillermo Cancino, propietario del inmueble, quedó detenido por los efectivos policiales por receptación y será formalizado.
Por su parte Richard Joseph, explicó su versión de la historia, según señalaron en la 44ª comisaría. “Él quiso hacer una denuncia por estafa. Sin embargo, cuando se le dijo que tenía que mostrar algún comprobante de la transacción, ya sea depósito, transferencia, no tenía ningún papel que acreditara el pago y se fue”.
Este tema ha sido abordado profusamente en las redes sociales, debido a que muchos argumentan que Richard Joseph fue irresponsable al dilapidar la cifra donada por Farkas en un auto, siendo que se le entregó el monto para gastos médicos que derivaron de la acción que lo convirtió en ‘héroe’ a los ojos de la ciudadanía. Pero otros culparon al millonario por entregar ‘descuidadamente’ dinero sin pedir recibos o que el dinero se gastó efectivamente para lo que fue entregado.
Fuentes: https://www.guioteca.com/redes-sociales/haitiano-heroe-denuncio-haber-sido-estafado-con-el-dinero-que-le-obsequio-farkas/
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