Bonjour!
Un ciel plutôt bleu sur la région!
Ciel entaché de fumées et de sang en Haïti!
Un ciel d'horreur!
Encore un autre massacre !
Encore un autre plongeon depuis les bas-fonds de l’horreur vers plus d’horreur !
On peut aujourd’hui oublier les massacres de La Saline puis qu’il y a maintenant une autre scène d’horreur à Petite Rivière de l’Artibonite.
La visions des cadavres dépecés, livrés en pâtures aux cochons sur des tas d’immondices n’a pas ému plus que ça. Les organisations des droits de l’homme firent leur travail d’investigation et d’accusation. La Minujusth, bras du patron des décisions qui se prennent en Haïti à travers l’ONU ; cette belle mission fit son travail en indexant des hauts fonctionnaires du gouvernement. Ceux-ci ont pu rester en poste jusqu’à très récemment. Aujourd’hui ils ne sont pas inquiétés !
L’ONU supporte encore le gouvernement dont les fonctionnaires sont accusés de massacres !
Fort de son succès, après celui encore plus éclatant de la Minustha, l’ONU a ouvert un bureau politique permanent en Haïti !
Il ne faut ni questionner, ni exiger une politique de résultat. Pourquoi faire ? Il s’agit d’Haïti !
Les horreurs de La Saline sont bien derrière nous puisque l’actualité est « rafraîchie » par celles de Petite-Rivière de l’Artibonite.
Un journaliste fameux et connu appui son indignation à travers cette description poignante : « Mais la vidéo de jeunes haïtiens, fusils mitrailleurs en bandoulière, tuant et démembrant au coupe-coupe d’autres jeunes haïtiens m’oblige à joindre ma voix à celles et ceux qui en ont assez. Ils opèrent en toute quiétude, les yeux rivés sur leurs téléphones comme dans un jeu vidéo. Qui s’attaque à une jambe, qui ouvre un tronc, qui découpe une main, qui tient une tête séparée de son corps, qui cisèle un cœur dégoulinant de sang alors que se prépare un feu pour sans doute rôtir les restes et pourquoi pas les déguster »
Le bilan fait état de 25 morts, des dizaines de blessés et de nombreuses maisonnettes incendiées. Les autorités locales y compris notre fameuse PNH qui devait remplacer nos forces armées dont – selon les dire des donneurs d’ordres étrangers – Haïti n’avait pas besoin, sont démunies.
Le gouvernement central ne peut pas réagir non plus puisqu’aujourd’hui, les gangs armés sont les alliés de presque tous les secteurs de la société. Ils seraient financés par des candidats pour gérer les élections, ils recevraient de l’argent de certains grands commerçants pour la protection de leurs biens. D’autres rumeurs dans le même genre circulent pour faire d’eux les vrais gagnants du chaos qui sévit dans le pays.
Je n’ai pas eu connaissance de descente d’équipes gouvernementales solidement armées pour reprendre le contrôle de la zone. Si ça n’a jamais été fait pour Martissant déserté par sa population aujourd’hui, malgré l’importance de cette route en matière de communication avec le grand Sud, les horreurs de l’Artibonite seront traitées avec l’indifférence caractéristique de ce gouvernement qui reste accroché au pouvoir envenimant par chaque action un mécontentement généralisé.
Combien d’haïtiens doivent mourir dans des conditions infrahumaines pour que le monde des humains jette un regard vers ce coin de terre qui ne fait que RESISTER ?
Dr Jonas Jolivert
31/10/2019
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 31 octobre 2019
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