Le dossier ayant été transmis au Cabinet d’instruction, le Parquet en est automatiquement dessaisi, selon les avocats de l’ancien ministre
vendredi 16 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Les avocats de l’ancien ministre des Travaux publics, transports et communications du gouvernement de transition (2004-2006), l’ingénieur Fritz Adrien, ont justifié vendredi dans un communiqué la décision de leur client de ne pas répondre la veille à une "invitation" du Parquet du Tribunal civil de Port-au-Prince.
Selon les avocats Gervais Charles et Carlos Hercule, l’invitation, fixée à midi, a été transmise à leur client à 10 hres 30 a.m, soit une heure trente de battement qui n’aurait pas permis à M. Adrien d’y répondre. De plus, ajoutent-ils, ce dernier a appris vendredi matin par des médias qu’un mandat d’amener aurait été décerné contre lui par le Parquet. « En attendant des informations précises, il s’étonne de l’annonce d’une telle mesure », souligne le communiqué du conseil de défense de l’ancien ministre.
En conclusion, les avocats annoncent avoir transmis le dossier au Cabinet d’instruction. Ce qui, à leur avis, devrait ipso facto en dessaisir le Parquet.
Citant leur client, Mes Carlos Hercule et Gervais Charles affirment vouloir que la procédure prévue par la constitution et par la loi soit strictement appliquée. Ils se réfèrent ainsi implicitement à l’article 186 de la constitution qui prévoit que les ministres et autres grands commis de l’Etat sont passibles de la Haute cour de justice pour les actes relevant de leur gestion.
« L’ingénieur Fritz Adrien est décidé, par tous les moyens légaux, à sauvegarder sa bonne réputation basée sur l’honnêteté qu’il a toujours manifestée dans sa vie publique », conclut le communiqué des avocats de l’ancien ministre du gouvernement Latortue.
M. Adrien est exposé à des poursuites pour son implication présumée dans la liquidation apparente en novembre 2005 de certains engins lourds du Centre National d’Equipements, une firme publique de construction et d’ingénierie. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4431
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 17 novembre 2007
Dossier CNE : les avocats de l’ancien ministre des TPTC Fritz Adrien justifient son absence à une "invitation" du Parquet
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17 commentaires:
L'impression qui se dégage du milieu professionnel est que l'ingenieur Fritz Adrien, reconnu dans le milieu haitien et même à l'exterieur pour son honnêteté et son sérieux est en train d'être piégé par un secteur qui veut masquer certaines choses. Donc il faut un bouc émissaire.
Il faut quand même le mot du droit, on est fatigué dans ce pays des abus de pouvoir et de la gestion des choses par les émotions. Si l'ex ministre est coupable il faut qu'il réponde de ses actes, et s'il ne l'est pas? que se passerat-il avec ses accusateurs, seront-ils poursuivis pour diffamation?
Il faut que les choses changent
on applaudit le courage hors pair de ce cadre qui ose mettre les choses au point envers et contre tous
Je crois que les precisions donnees par l'Ex Ministre sur une radio de la capitale etaient claires. La presse devrait consulter et analyser les documents de ce epineux dossier pour mieux informer la population.
La loi devrait etre la boussole et non les emotions. Servir son pays ne doit pas etre une punition. L'Ing Adrien a une bonne reputation dans son travail. C'est a la justice de trouver les coupables sur la base de preuves tangibles. On n'accuse ni arrete sans preuves. Il faut que les choses changent.
Je suis une simple citoyenne qui suit les actualités de ce pays, car nous payons nos taxes et nous avons droit également à l'information et à émettre des opinions
Nous avons compris plusieurs choses dans ce dossier:
1- Il est traité avec un peu de légèreté par un parquet peut-être tout puissant qui viole les principes élémentaires de nos lois
2-des sénateurs et députés qui accusent sans preuves
3-une gabegie administrative car on vend du matériel de l'Etat sans parait-il avoir respecté des normes
4-Beaucoup de gens veulent une auréole dans cette affaire
Arretons de faire de la comédie pour qu'on nous prenne au sérieux
Nous tenons à remercier du fond du cœur nos visiteurs qui nous ont accordé l’honneur de nous laisser leurs commentaires au sujet de ce dossier dirait-on « brûlant » si malheureusement les scandales ne peuplaient pas le quotidien de notre actualité.
A force de cogner avec insistance la goutte d’eau sur le rocher qu’elle finit par y creuser un gros trou. Cependant personne ne s’en aperçoit. Aujourd’hui à force d’accuser tout le monde et de ne jamais aller au bout avec les enquêtes, tout le monde baigne dans une sorte de préparation ou se mélangent présomption d’innocence et soupçon de culpabilité.
La société haïtienne mime divinement bien les animaux malades de la peste de Lafontaine avec cette histoire de corruption. On commence par s’habituer à sa perception ; à ses exhalaisons qui n’embêtent plus personne.
Tout ceci se poursuit dans le sillage de ceux-là qui ont confondu démocratie et libertinage ; démocratie participative avec nivellement par le bas. Nous pêchons aujourd’hui par manque de compétence car personne ne peut en vouloir à celui qui n’accepte pas de descendre dans cette espèce de fange émétisante que nous exhibons à la face du monde, car tout le monde ne possède pas cette faculté de pouvoir se bouché le nez pour ingurgiter l’eau nauséabonde. Nous continuerons à descendre encore plus bas car rien n’est envisagé pour arrêter cette chute vertigineuse. Pour reprendre un concept cher à Monsieur Gérard Bissainthe plus bas que bas nous nous enfonçons dans le néant. Nous nous « néantisons ».
Le pire est que nous tombons dans la répétition désuète quand nous nous lançons dans l’analyse des occurrences de chez nous.
Vous avez raison de ressortir les éléments que vous affichez dans vos commentaires. En ce qui concerne Monsieur Adrien il doit tout faire pour que ce dossier aille jusqu’au bout. Car nous avalons trop volontiers le traitement type « Kasé fèy kouvri sa ». Car si l’oubli marche souvent avec le pardon, il n’a point la vertu d’effacer les soupçons.
Et en ce qui concerne les pantin-girouettes qui ne savent pas qu’ils sont entrain d’amuser la galerie avec leurs mises en scènes ratées. Leurs conneries ont traversé les limites du supportable.
Merci encore une fois de votre participation et nous restons vigilants !
Nous remercions l'auteur de ce blog qui nous permet d'émettre des opinions sur ce sujet d'actualité qui finalement cessera d'être "actualité" pour devenir "fait divers".
Ce que nous avons remarqué c'est que dans ce pays, la grande majorité des haitiens ne tolère pas la réussite de l'autre. Quand j'étais jeune celui qui avait réussi l'était parce qu'il avait "un point" c'est à dire un pacte avec le diable. Comme le phénomène zenglendo a démystifié les "diab" "loup-garou" ou autre, la réussite devient "vol", "corruption". Car la réussite de certains fait ressortir la médiocrité des autres.Par conséquent il faut trainer dans la boue celui qui a réussi grace à sa compétence, son sérieux, sa persévérance.
Les commentaires qui m'ont précédé laissent voir clairement que nous ne sommes plus dupes et que nous avons compris.
je crois que Mr Adrien est en train de prouver que l'on peut arriver "sur le mont escarpé "sans avoir rampé"
Merci.
Mon opinion sur ce dossier est que définitivement,il va arriver un moment oú aucun professionnel compétent ne va vouloir travailler pour l'Etat Haitien.
Nous sommes déja en train de perdre beaucoup de ressources humaines qualifiées qui émigrent vers l'Amérique du Nord, au lieu d'encourager les autres qui restent, nous les détruisons.
Aurait-il un plan d'extermination de cadres? Avisez moi s'il vous plait!
"anmwe", c'est le cri que nous sommes tentés de pousser.
Que se passe-t-il dans ce pays?
Est-ce-que tous les cadres compétents, sérieux et valables de ce pays subiront le même sort que ce ministre?
Est-ce qu'on doit laisser ce pays aux médiocres?
Est-ce que nous, cadres haitiens devrions aller vers d'autres cieux plus cléments?
"Nou bouke"
" Nou lèd a fos nou fè tintin"
C’est un énorme plaisir partager cet espace avec vous autres compatriotes, haitiens concernés et aterrés devant la situation que nous vivons de près ou de loin – au sens propre et au sens figuré -. Sans l’interactivité, les idées émises se transforment en stances silencieuses, monologues inédits quand la raison voudrait nous exiger une prise de conscience pour agir dans le bon sens de nos devoirs.
Nous nous trouvons et ceci depuis bien des années au carrefour des décisions. Des décisions qui nous paraissent de plus en plus évidentes et raisonnées quand nous observons et suivons l’évolution de la vie des gens et des choses chez nous. Atavismes, ostracismes, exclusions…
Cependant nous tenons quand même à ce bout de terre pour des raisons que nous expliquons tant bien que mal surtout quand nous voulons nous accrocher à nos attitudes…
En ce qui concerne ce dossier, il serait bon temps de commencer par faire une pression « à la culotte » sur ces gens qui balancent des dénonciations et des accusations souvent sans fondement. Les accusations de Gabriel Fortuné en Février dernier ont eu une sorte de suite pseudo logique avec l’affaire du bateau de Tiburon. On aurait pu et on aurait du exiger que les deux évènements soient mis cote à côte dans une démarche visant à découvrir la vérité. Ces arrangements tacites sont trop flagrants et ne pourront jamais innocenter les accusés…
En ce qui concerne le traitement infligé aux cadres nosud evons admettre que beaucoup de succès ont été probablement acquis grâce aux compétences et à autres facteurs louables. Tous ceux qui sont pointés du doigt ont le droit de riposter mais il faut que les enquêtes aboutissent, même quand il faut descendre au fond du fameux puit cher à Maître Gérard Gourgue… Surtout pas d’enquête traité par l’oubli…
Et si les cadres s’organisaient pour reprendre le pouvoir… ! Ne serait-ce pas une réponse forte à cette vélléité d’exteremination et une bonne réaction à cette conviction de leur importance sur l’échiquier de la réalité de notre monde d’aujourd’hui ?
Encore une fois merci à vous tous !
Je suis une journaliste haitienne formée au Canada,et je voudrais féliciter l'auteur de ce blog.je suis en Haiti justement dans le cadre de ce dossier.
Comme journaliste ,il ya des points d'ombre qui ont attiré notre attention sur ce dossier
1.- Le ministre a demandé une expertise à la cour supérieure des comptes, mais n'a pas ajouté qu'il comptait vendre. Alors qui a donné l'ordre de vente?
2.- Serait-ce une procédure que dès qu'un ministère demande une évaluation de biens ,ceux-ci sont automatiquement mis à la vente?
3.-Qui a autorisé cette vente? Pourquoi on n'en parle pas?.
4.- Pouquoi l'avis de vente à l'encan n'est jamais sorti sur le journaux comme prévu par la loi?
5.- Quid de la commission formée de Mrs Jude Célestin et Jean François Chamblain et qui devaient fournir un rapport d'évaluation du CNE? pourquoi elle n'est jamais citée ?
6.-Quid du dossier des $ 500.000?
Qui avait ordonné l'achat de cette barge? Mr Rouzier a parlé de rencontres, mais n'a jamais mentionné le commanditaire de l'achat.Questions à poser?
7.-Pourquoi le directeur de la DGI qui avait été sollicité pour réclamer les redevances de l'Etat n'a été mentionné que par le ministre?
8.-Savez-vous que le Sénateur Gabriel Fortuné était membre du cabinet de Mr Yvon Toussaint le prédecesseur de Mr Adrien?
Tirez les conclusions de ses déclarations.
9.- Pourquoi l'actuel ministre qui était chargé de mener une enquête sur le CNE ,dont il était d'ailleurs le consultant à 200.000gdes selon le Sénateur Latortue n'a jamais été interrogé sur ce dossier?.
10.- Pourquoi cette interdiction de départ avant même d'avoir entendu Mr Adrien?
11.-Pourquoi cette invitation au téléphone et non par écrit? (nous répétons Mr Adrien)? et ce n'est qu'à la demande ses avocats que la fameuse invitation est arrivée avec un espace de temps ne lui permettant pas d'y répondre. Pourquoi?
12.-Pourquoi ne fait-on plus mention des déclarations de Mr Malenfant disant qu'il n'a jamais rencontre Mr Adrien, qui n'avait donné aucune suite à sa requête, et qu'il était plutot en contact avec la Cour des comptes el la DGI?
13.-Autant de question à se poser. Nous autres de la presse canadienne nous suivons et en temps opportun nous sortirons des dossiers.
Il faut qu'on cesse d'être les dindns d'une farce
Merci
Tout en reconnaissant le fait qu'il soit tout a fait normale que la justice fasse des investigations sur des faits reprehensibles, il ne faut pas oublier que l'institution judiciaire doit agir a tete froide. Nous pouvons voir que cette situation tourne a la persecussion politique et au partisanisme.De plus, je crois qu'il faudrait traiter les gens avec l'egard qui leur ait du car de telles accusations peuvent detruire la carriere mais surtout la reputation d'un homme qui jusqu'ici s'est conduit de maniere honorable et qui a toujours mis son energie, son courage et ses convictions dans la gestion des affaires de l'etat.
L’affaire CNE qui met en cause l’ancien ministre des TPTC l’ingénieur Adrien entretient un débat assez intéressant sur le blog. Nous saluons et remercions nos visiteurs, nos bloggeurs de la grâce qu’ils nous ont faite de partager avec nous leurs opinions. C’est somme toute la vocation d’un tel espace. Sans les commentaires l’actualité perd son dynamisme et ne se transforme pas en concentré d’opinions.
Nous recevons donc avec joie et comme un précieux présent les minutes passés à nous lire et à nous laisser un commentaire.
Pour faciliter la tache à ceux qui veulent retrouver l’espace d’un click cet article et les commentaires postés, nous avons placé un lien juste en début de la colonne de droite sous le titre HAITIRECTO VERSO fait le débat.
C’est juste dans le but de faciliter l’accès…
Merci et faites comme chez vous !
Je voulais juste apporter une rectification dans mon interventtiond'hier.Le prédecesseur de Mr Adrien était Mr Jean Paul Toussaint et non Yvon toussaint. Mille excuses
men koze,menkoze.
Il faut absolument écouter les déclarations de la commission justice du parlement qui enquétait sur le dossier CNE. Nous allons vraiment tourner en ridicule si nous ne le sommes pas déja.
Que justice soit faite et accordée à tous ceux que l'on a voulu salir dans ce dossier.
Haiti-Affaire CNE : Deux ministres entendus par la commission justice et anti-corruption du sénat
Jeudi 22 novembre 2007
P-au-P., 22 nov. 07 [AlterPresse] --- Le ministre des travaux publics, Frantz Vérella, son collègue des finances, Daniel Dorsainvil, ainsi que le directeur de la Direction Générale des Impôts, Jean François Richard, ont été auditionnés, ce 22 novembre, par la Commission justice et anti-corruption du Sénat, autour de l’affaire de la vente jugée irrégulière de matériels du Centre National des Équipements (CNE).
Il n’y a pas eu de grande révélation, selon ce qu’ont constaté des journalistes. Il a seulement été établi que c’est bien la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif qui a procédé à la vente de ces équipements.
Interrogé au sortir de cette séance, le ministre des travaux publics a souligné la nécessité de traiter ce dossier avec toute la sérénité nécessaire, en laissant à la justice la latitude de faire son travail.
Pour sa part, le président de la commission justice et anti-corruption du Sénat, Youri Latortue, a souligné la nécessité de punir les coupables, tout en évitant la chasse aux sorcières.
Le dossier de la vente de certains équipements du CNE fait la une de l’actualité depuis plus de deux semaines. Plusieurs arrestations ont été effectuées dans le cadre de l’enquête autour de cette affaire. [vs gp apr 22/11/2007 23:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6659
MATÉRIELS DU CENTRE NATIONAL D’ÉQUIPEMENTS / « La Cour supérieure des comptes a vendu !»
Par Jacques Desrosiers
jadesro@lematinhaiti.com
« La Cour supérieure des comptes a vendu ! » Tels sont les propos du député de Pétion-Ville, Steven Benoît (Lespwa), jeudi, en marge d’une rencontre entre les commissions Anti-corruption et éthique, Travaux publics et Finances de la Chambre basse et les ministres des Travaux publics, Frantz Vérella, de l’Économie et des Finances, Daniel Dorsainvil, et le responsable de la Direction générale des impôts (DGI), Jean Frantz Richard. Le dossier du Centre national d’équipements (CNE) était au centre des débats auxquels ont également participé les deux sénateurs de l’Artibonite, Youri Latortue (LAAA) et François Fouchard Bergromme (LAAA). Depuis plusieurs semaines, la nouvelle d’une vente à l’encan, peu conforme aux normes, de matériels du Centre national d’équipements (CNE) défraie la chronique. Le ministre des Travaux publics a admis, jeudi, devant les parlementaires, qu’il y a eu une sous-évaluation de ces matériels vendus sous le gouvernement Alexandre/Latortue. Frantz Vérella en a profité pour dénoncer une vieille pratique de dilapidation des biens de l’État. À son avis, c’est un problème qui doit être traité avec beaucoup de sérénité.
Frantz Vérella s’est dit bouleversé par la situation de son ancien collaborateur, Alex Lorquet, directeur du Centre national d’équipements, incarcéré depuis le 12 novembre dans le cadre de cette affaire. Néanmoins, il s’est gardé de juger les pratiques de gestion d’Alex Lorquet durant ces quatre ou cinq dernières années. Comme ministre des Travaux publics, il veut laisser le soin à la justice de suivre son cours.
La DGI se lave les mains
Pour sa part, le directeur général Jean Frantz Richard a rejeté toute implication de la Direction générale des impôts (DGI) dans cette affaire. Selon Jean Frantz Richard, la DGI était intervenue seulement au niveau de la vente à l’encan. Il a signalé que l’évaluation des équipements et la fixation du prix plancher ont été effectuées par la Cour supérieure des comptes.
Par ailleurs, la presse locale a rapporté que les avocats et les proches du directeur du CNE, Alex Lorquet, ont indiqué, dans une note de presse rendue publique mardi, que les matériels, en question n’appartenaient pas au Centre national d’équipements. « Aucun équipement, matériel ou engin lourd considéré comme appartenant au CNE et ayant été inventorié officiellement soit en 2004, soit ultérieurement comme bien du CNE, n’a fait partie de la vente aux enchères réalisée en novembre 2005 par la Direction générale des impôts (DGI) », lit-on dans cette note.
Clémence Jean Baptiste Lorquet et les avocats Grégory Mayard Paul et Lebon Ciclair, au nom du directeur du Centre national d’équipements incarcéré, ont également rejeté toute implication du CNE dans la vente aux enchères dénoncée aujourd’hui comme irrégulière. « Le seul rôle du CNE a été, le jour de l’inventaire effectué par la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA), d’assister à l’identification des matériels des TPTC jonchant la cour et, ultérieurement, de s’assurer qu’aucun équipement du CNE ne sortait au moment des livraisons aux adjudicataires. »
Possibilité de mise en accusation de la Cour supérieure des comptes
Le vice-président de la commission anti-corruption de la Chambre basse ne veut pas lâcher prise. Il projette d’inviter le président d’alors de la Cour des comptes, Julien Simon, à venir s’expliquer au Parlement. En cas de refus de ce dernier, Steven Benoît a annoncé qu’il procédera à la mise en accusation de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif. Évoquant l’éventualité d’une mise en accusation de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif, le député de PétionVille, Steven Benoît, s’est référé à l’article 186 de la Constitution. « La Chambre des députés, à la majorité des deux tiers (2/3) de ses membres prononce la mise en accusation: a) du président de la République pour crime de haute trahison ou tout autre crime ou délit commis dans l’exercice de ses fonctions; b) du Premier ministre, des ministres et des secrétaires d’État pour crimes de haute trahison et de malversations, ou d’excès de pouvoir ou tous autres crimes ou délits commis dans l’exercice de leurs fonctions; c) des membres du Conseil électoral permanent et ceux de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif pour fautes graves commises dans l’exercice de leurs fonctions; d) des juges et officiers du ministère public près de la Cour de cassation pour forfaiture; e) du Protecteur du citoyen ».
Autre scandale en perspective : l’affaire de trois chèques, respectivement de 521 000, 130 000 et 11 000 dollars américains, émis pour l’achat de trois dragues pour le compte du Centre national d’équipements. Matériels qui n’ont jamais été livrés au CNE. Le député Steven Benoît a dit attendre des explications des personnes impliquées dans cette affaire.
vendredi 23 novembre 2007
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=9730
news,news
je suis la journaliste haitienne vivant à Montréal, branchez-vous demain soir canal bleu cahine 38 à 8hres pm. Il y aura des surprises.Merci
Alex Lorquet est victime d’une machination selon ses avocats
Gregory Mayard Paul et Lebon Silair, avocats du directeur du Centre National des Equipements (CNE), Alex Lorquet, affirment qu’aucun matériel du CNE n’a été vendu en 2004 et 2005.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole les deux juristes ont indiqué qu’aucune preuve n’a été apportée dans le cadre des chefs d’accusation prévarication de biens publics, malversation, faux et usage de faux.
" Nous affirmons que M. Lorquet a été arrêté arbitrairement et illégalement ", déclare M. Mayard Paul qui rappelle les conclusions d’un rapport d’une commission mise en place par la présidence en 2006.
" L’inventaire de 2004 et le rapport de la commission de 2006 permettent d’établir qu’il n’y a pas eu vente de matériels du CNE", selon M. Mayard Paul ajoutant que le rapport fait état au contraire de 250 réparations de matériels du CNE par M. Lorquet. " Il y avait 15 équipements fonctionnels maintenant il y a 80 ", indique M. Silair précisant que la plupart des carcasses sont encore au local du CNE.
Selon les avocats les carcasses vendues appartenaient au SEPREN et au Ministère des Travaux publics Transport et Communications (TPTC). " Les lettres adressées à la Cour des Comptes indiquent que les carcasses se trouvent sur la cour du CNE et appartiennent au MTPTC", soutiennent-ils précisant que la transaction a eu lieu à l’insu des responsables du CNE.
Lebon Silair souligne que les autorités judiciaires ne doivent pas se laisser induire en erreur. " Il est temps que les choses ne se passent pas de manière émotionnelle et médiatique", dit-il regrettant qu’une personne soit déclarée coupable avant une enquête.
Alex Lorquet a été interrogé par un juge d’instruction révèlent ses avocats qui affirment avoir réclamé une décision de main levée d’écrou.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13276
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