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samedi 17 novembre 2007

Formation du CEP : La Convention des partis politiques désigne deux candidats

Wilderson Thimothée (PNDPH) ou Fritz Rosemé (GREH) représentera ce regroupement au nouveau Conseil Electoral
vendredi 16 novembre 2007,
Radio Kiskeya

La Convention des partis politiques a soumis deux propositions au Président René Préval dans le cadre du processus de formation du nouveau Conseil Electoral Provisoire dont la mission sera d’organiser les sénatoriales partielles et éventuellement les élections indirectes, a appris vendredi Radio Kiskeya auprès de ce regroupement.
Après plusieurs jours de consultations, un consensus a pu être obtenu sur les noms de Wilderson Thimothée du Parti nationaliste démocratique et progressiste haïtien (PNDPH) et de Fritz Rosemé du Grand rassemblement pour l’évolution d’Haïti (GREH).
Le chef de l’Etat devra choisir entre l’un des deux candidats pour désigner le représentant au CEP de la Convention qui compte parmi ses membres la Fusion des sociaux-démocrates (FUSION), l’Organisation du peuple en lutte (OPL) et Fanmi Lavalas de Jean-Bertrand Aristide.
Trois autres secteurs impliqués dans les consultations avaient déjà soumis leurs propositions à l’Exécutif. Le patronat a désigné son actuel représentant au CEP, François Benoît et l’ancien directeur général de l’institution, Jacques Bernard. Pour sa part, la Fédération protestante d’Haïti (FPH) a renouvelé sa confiance au pasteur Pauris Jean-Baptiste, un conseiller électoral encore en fonction, tout en présentant la nomination du pasteur Leonel Raphaël comme une autre option. Quant à l’église épiscopale d’Haïti, elle a fixé son choix sur Me Laurette Croyance en remplacement du président de l’actuel CEP, Max Mathurin.
L’Exécutif, le pouvoir judiciaire, l’église catholique, le Conseil national des partis politiques et le secteur syndical devraient à leur tour procéder à la désignation de leurs représentants afin de compléter le processus.
A moins de deux mois de la date fatidique du deuxième lundi de janvier prévue pour l’entrée en fonction des nouveaux élus, tout laisse croire que le scrutin devant permettre de renouveler le tiers du Sénat (10 sièges + un autre vacant pour cause de décès) se tiendra au-delà de l’échéance constitutionnelle. Une grande incertitude pèse également sur l’organisation des élections indirectes pourtant nécessaire à la formation du Conseil Electoral Permanent, l’un des piliers de la stabilité démocratique. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4428

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