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vendredi 10 septembre 2010

L’Association des Etats de la Caraïbe planche sur la reconstruction d’Haïti

La délégation haïtienne doit dresser le bilan des interventions réalisées depuis le 12 janvier, à la réunion de l’AEC ouverte jeudi à Santo Domingo et consacrée à la problématique des désastres naturels jeudi 9 septembre 2010, Radio Kiskeya
Les délégués des 25 membres de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC), réunis depuis jeudi à Santo Domingo à l’occasion de la XVIIIe réunion du comité spécial de réduction des risques de désastres, examinent les mesures à adopter en vue d’aider à la reconstruction post-séisme d’Haïti et de lutter contre les catastrophes naturelles dans la région.
Selon une dépêche d’EFE, les représentants d’Haïti à cette rencontre doivent présenter un bilan des efforts déployés et des avancées réalisées depuis le tremblement de terre dévastateur du 12 janvier.
Pour sa part, la chancellerie dominicaine compte exposer en détail la stratégie privilégiée par le Président Leonel Fernàndez et son gouvernement pour aider à la reconstruction du pays.
A l’exception du Venezuela d’Hugo Chàvez qui a promis à Port-au-Prince une assistance de plus de 2 milliards de dollars, aucun autre pays membre de l’AEC ne fait partie directement de la Commission intérimaire mixte pour la reconstruction d’Haïti (CIRH). Instance placée sous la présidence conjointe de l’ex-Président américain Bill Clinton et du Premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive et au sein de laquelle la Communauté Caraïbe (CARICOM) est toutefois représentée.
Le chef de la diplomatie dominicaine, Carlos Morales Troncoso, a estimé à 60 millions de dollars l’aide post-séisme de son pays à Haïti à travers les opérations de secours, l’assistance médicale et alimentaire aux blessés ainsi que l’installation de réseaux électrique et téléphonique.
En outre, la république voisine a fait don d’une université moderne dont les travaux de construction ont démarré en juillet dernier dans le nord d’Haïti.
La tragédie de janvier, qui a fait 300.000 morts, 300.000 blessés et 1,5 million de sans-abri, a également plombé l’économie nationale. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7032

1 commentaire:

Renos Dossous a dit…

Mon cher,
Nous comprenons la noblesse des pays amis de la zone a vouloir aider un pays qui, honnetement, n'en est plus un. La seule possibilite de relevement reside dans un reveil de la conscience des dirigeants politiques (tourjours en retard de phase par rapport au peuple), une instensification de l'education, mais surtout pour le moment immediat, une formation professionnelle accrue. Car cela aurait pour avantage d'accelerer la reconstruction en employant une main d'oeuvre locale qualifiee, seule garantie de la permanence de ce qui va etre construit. Voila ma vision de l'avenir immediat!