Les otages, qui revenaient d’une fête champêtre à la Grande-Rivière du Nord, ont été pris en chasse et interceptés sur la route de Milot par des hommes armés Mardi 31 août 2010, Radio Kiskeya
Sept personnes ont été enlevées par des individus armés dans la nuit de lundi à mardi à Milot (environ 300 km au nord de Port-au-Prince) au moment où elles revenaient de la Sainte-Rose, la fête patronale de la Grande-Rivière du Nord, a appris Radio Kiskeya auprès de la police.
Les bandits ont réalisé ce kidnapping collectif sur le Pont Blanc, dans la section communale dénommée Morne Pelé, où ils avaient tendu une embuscade à leurs victimes qui étaient à bord d’un véhicule.
Parmi les otages se trouve un employé de la succursale de la Banque Centrale (BRH) au Cap-Haïtien.
Une rançon de 150.000 dollars américains serait réclamée en échange de sa seule libération.
Des patrouilles de la Police Nationale et de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) ont sillonné en vain pendant toute la nuit la zone de Pont Blanc, réputée extrêmement dangereuse depuis environ trois ans.
Outre ce rapt, des bandits avaient braqué dimanche dernier le personnel d’une pharmacie et emporté la recette du jour, à seulement quelques mètres du commissariat de police du Cap-Haïtien.
A Port-au-Prince, la situation sécuritaire n’est guère meilleure dans certains quartiers.
Ronald Chéry, un fonctionnaire américain d’origine haïtienne du ministère de l’intérieur (Homeland Security), a été exécuté vendredi dernier à Pèlerin, un quartier de Pétion-Ville (banlieue est) en tentant d’empêcher l’enlèvement d’une adolescente de la famille.
Le corps de la victime a été rapatrié aux Etats-Unis pour y être inhumé. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6999
Commentaires:
Il est rageant de constater qu'après plus de cinq ans, les autorités haïtiennes n'arrivent toujours pas a endiguer ce fléau qui est le kidnapping. Au moment ou toutes les voix autorisées se laissent entendre pour appeler à investir dans le pays, les autorités concernées ne comprennent toujours pas que l'insécurité est une gangrène qu'il faut enrayer vite et coûte que coûte car elle est un obstacle majeur au développement du pays.
Au lieu de mutualiser les efforts et les ressources pour faire face d'un commun accord à ce grave problème, la justice et la Police Nationale, deux pièces maîtresses dans la lutte contre l'insécurité ne lésinent pas sur la moindre occasion pour étioler leurs ressources et leurs énergies dans des querelles de "petits chefs".
Les autorités judiciaires et policières bénéficient de l'indifférence de la population qui a perdu le goût de s'indigner et omet de demander et d'exiger des comptes sur la gestion de dossiers brûlants de ce type.
Qu'il est dur à avaler ce constat d'échec.
Faudra-t-il l'arrivée d'une vraie main étrangère pour régler ce problème de façon drastique et définitive?
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 1 septembre 2010
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