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mercredi 1 septembre 2010

Accueil de 10 étudiants haïtiens à l'UQAR: apprendre pour rebâtir

Publié le 01 septembre 2010
Trois des 10 étudiants haïtiens admis, sans frais, à l'UQAR,
Marline (génie électrique), Gaêlle (informatique)  et Aude-Laule
 (génie électrique), consultent le journal de la rentrée.

COLLABORATION SPÉCIALE CARL THÉRIAULT


Carl Thériault, collaboration spéciale, Le Soleil
(Rimouski) Se former pour contribuer à la reconstruction de leur pays, tel est le leitmotiv des 10 étudiants de l'Université d'État d'Haïti qui, depuis lundi, ont entrepris des études sur le campus de Rimouski de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR).
Ces étudiants ont été accueillis, sans frais, par l'UQAR et la communauté rimouskoise. «Le séisme du 12 janvier, qui a été très dur pour nous, a ravagé notre université. Je vais faire de mon mieux pour apporter toute ma rigueur à mes études dans le but de retourner en Haïti pour reconstruire le pays à ma façon et d'apporter mon aide au peuple haïtien surtout en éducation», a exprimé Pierre Roland, étudiant en biologie.
La Rimouskoise Monique Duchaine loge dans sa maison trois étudiantes haïtiennes. «Tout se passe bien avec les filles. Elles ont même commencé à cuisiner samedi soir des mets créoles», a relaté
Mme Duchaine qui a déjà adopté deux enfants haïtiens en plus de supporter cinq enfants en Haïti.
L'UQAR n'impose pas de paiement de frais de scolarité à ces étudiants. «Nous avons gravi comme des montagnes et traversé de longs tunnels pour arriver à ce tour de forces en quelques mois et choisir des étudiants qui n'auraient pu poursuivre leurs études autrement. C'est une belle aventure qui débute avec Haïti. Notre comité d'orientation internationale veut privilégier la francophonie en ciblant un certain nombre d'universités comme celle d'Haïti», a fait valoir Michel Ringuet, recteur de l'UQAR.
Chaque étudiant représente une somme totale de 24 000 $ (scolarité, séjour...).
D'autres fers sont au feu entre l'UQAR et l'Université d'État d'Haïti. «Nous devrions aussi profiter de l'expertise en océanographie et en développement régional de l'UQAR. Nous n'avons pas de diplôme en gestion des ressources maritimes et en océanographie. Le séisme a montré l'extrême concentration des ressources et des infrastructures à Port-au-Prince qui n'est pas une bonne chose. Nous avons commencé à discuter d'un campus dans la zone de la Grande-Anse», a donné, comme exemples, Fritz Deshommes, vice-recteur à la recherche de l'Université d'État d'Haïti, qui a aussi des étudiants à l'Université Laval et à Montréal.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/vivre-ici/societe/201008/31/01-4311455-accueil-de-10-etudiants-haitiens-a-luqar-apprendre-pour-rebatir.php

Commentaires:
Tous les pays qui disposent de grandes universitaires devraient faire des gestes similaires dans le cadre de la formation. Ceci  n'aurait bien entendu les résultats escomptés que si le gouvernement haïtien assume lui-aussi la responsabilité de créer le cadre adéquat pour réintégrer ces professionnels de façon à ce qu'ils ne cèdent pas aux chants des sirènes qui vont les inviter a rester là ou ils sont formés.

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