Le ministre des Affaires sociales et du Travail Yves Cristalin Candidat à la présidence. |
« Le ministre des Finances n'a jamais eu de réunions houleuses depuis qu'il est en fonction ni avec le ministre des Affaires sociales ni avec quiconque. Nous discutons de manière respectueuse avec chacun de nos vis-à-vis. Cela arrive parfois que deux personnes ne partagent pas le même avis sur une question », a-t-il dit avant de souligner que « Yves Cristalin est l'un des ministres avec qui il a de très bonnes relations ». Ces propos étaient tenus en marge de la conférence conjointe du président René Préval et son homologue Rafael Correa au Palais national le mardi 31 août 2010.
« Je vais financer un atelier pour les journalistes qui le souhaitent pour qu'ils aient une formation sur le fonctionnement de L'Etat, la façon dont on exécute les dépenses publiques et l'élaboration et l'exécution du budget. Et à partir de ce moment, il y a des questions que l'on ne poserait même pas », a tranquillement ajouté le ministre, qui a souligné l'importance du travail fait par des entités comme l'ULCC et l'Inspection générale des Finances pour renforcer les contrôles.
« Le budget n'est pas une boîte dans laquelle on retire de l'argent. Même le ministre des Finances n'a pas ce droit », a-t-il insisté, alors que l'on s'achemine vers les élections du 28 novembre 2010.
« Le ministre des Finances a bloqué depuis le mois de mai 2010 des subventions octroyées à des petits commerçants et d'autres nécessiteux sous la pression des bailleurs de fonds. Le montant des subventions dont il est question est de 9 millions de gourdes. Le ministre Baudin avait promis de débloquer 3 millions de gourdes de cette enveloppe mais à date rien n'a été fait », a confié maître Newton St-juste, porte-parole du ministre des Affaires sociales Yves Cristalin, candidat à la présidence, interrogé sur les différends qui existeraient entre les deux ministres.
M. Cristalin qui remettra sa démission cette semaine afin de se consacrer à sa campagne présidentielle avait eu auparavant des échanges fermes avec ses collègues ministres, à cause de son refus d'avaliser l'allocation de 107 millions de dollars en plus des 163 millions débloqués sur les fonds sociaux petrocaribe après le tremblement de terre du 12 janvier pour construire des routes. « Le ministre des TPTC n'était même pas en mesure de dire à quelles compagnies ont été confiés les différents contrats en vue de construire ces routes », a expliqué Me Newton St-Juste.
Roberson Alphonse
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83063&PubDate=2010-08-31
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