228 ans après, un monument érigé en leur honneur
mardi 9 octobre 2007,
Radio Kiskeya
228 ans après la geste à Savannah de plus de 500 noirs libres de Saint-Domingue en soutien à l’indépendance américaine, un monument a finalement été érigé en leur honneur le 9 octobre dans cette ville de Géorgie, dans le sud des Etats-Unis.
Selon une dépeche de l’Associated Press, environ 150 personnes, haïtiano-américains pour la plupart, ont assisté au Franklin Square, à Savannah, au dévoilement du monument en bronze de 6 pieds de haut et 16 de diamètre représentant 4 soldats noirs en arme.
L’histoire rapporte que, en octobre 1779, plus de 500 noirs libres de Saint-Domingue, avaient rejoint des colons américains et des troupes françaises dans un héroïque combat en vue de chasser de Savannah des soldats britanniques qui y étaient bien implantés. Ils n’y parvinrent malheureusement pas. Aux environs du 9 octobre 1779, 300 des soldats alliés furent abattus alors qu’ils donnaient l’assaut aux fortifications britanniques.
De retour à Saint-Domingue, les noirs qui avaient survécu à cette grande bataille, ont pris part à la guerre révolutionnaire qui allait aboutir à la victoire contre les français en 1803 et à la naissance de l’Etat d’Haïti en 1804.
Dans les années 1800, Savannah avait érigé des monuments en l’honneur de certains héros de Savannah, tels le Major Général Nathaniel Greene, le Brigadier Général Casimir Pulaski et le Sergent William Jasper.
Fiers de cette participation des noirs libres de Saint-Domingue à la guerre de l’indépendance américaine, les haïtiens revendiquent toujours que le gouvernement américain en tienne compte, surtout en ce qui concerne sa coopération économique avec Haïti et sa politique vis-à-vis des milliers de sans papier haïtiens vivant aux Etats-Unis. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4247
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
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