Leurs corps ont été retrouvés à Fontamara gisant sur la chaussée ; une enquête policière ouverte sur ce drame
vendredi 12 octobre 2007,
Radio Kiskeya
Les cadavres de cinq jeunes hommes abattus chacun d’une balle au cou ont été retrouvés jeudi matin à Fontamara 47 (banlieue sud de Port-au-Prince), a indiqué vendredi à Radio Kiskeya le porte-parole de la Police Nationale, Frantz Lerebours.
Toutes les victimes étaient ligotées et allongées sur le ventre.
Les premiers éléments d’information recueillis sur place laisseraient croire qu’il s’agirait de présumés bandits lynchés par les riverains. Cependant, le commissaire Lerebours souligne que la PNH n’entend nullement s’en tenir à cette version. Une enquête criminelle a été ouverte en vue de déterminer le mobile de cette tuerie et d’en identifier les auteurs.
Des résidents de Fontamara ont pour leur part affirmé que les cinq individus exécutés résidaient dans le quartier et en ont profité pour décliner leur identité.
Au moment de les abattre, les tueurs les auraient accusés d’avoir fourni à d’autres des renseignements sur des armes qu’ils détenaient.
Malgré une baisse significative de l’insécurité maintes fois soulignée par la Police Nationale et la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), diverses manifestations de violences sporadiques, mais extrêmes, ont été enregistrées ces dernières semaines dans et autour de la capitale haïtienne. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4267
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 14 octobre 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire