Il dit ne disposer d’aucune information sur la distribution d’armes dans le pays, comme le soutient l’ancien premier ministre Jacques Edouard Alexis jeudi 7 octobre 2010, Radio Kiskeya
La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) et les Organisations Non Gouvernementales (ONG) présentes sur le terrain ne pratiquent que le « business crise », a déclaré mercredi M. Alix Fils-Aimé, président de la Commission Nationale de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (CNDDR), dans une interview accordée à Radio Kiskeya.
« Les étrangers trouvent leurs intérêts dans nos crises et jamais Haïti n’avancera tant que ses propres fils ne se seront résolus à assumer leur destin », a poursuivi le responsable de la CNDDR, une entité avec laquelle la mission onusienne a collaboré dans les initiatives qui visaient à démanteler les gangs constitués après le départ du président Jean Bertrand Aristide en 2004.
Alix-Fils-Aimé a fait ces déclarations en marge d’une réaction qu’il était invité à produire concernant les récentes révélations de l’ancien premier ministre Jacques Edouard Alexis, candidat à la présidence sous la bannière du Mouvement pour le Progrès d’Haïti (MPH), relatives à la distribution d’armes par le gouvernement dans le but de contrôler les prochaines élections. Le président de la CNDDR qui estime que ce serait vraiment grave si de telles révélations étaient fondées, affirme ne disposer d’aucune information en ce sens. Il estime que ce serait à M. Alexis de fournir des détails à ce sujet. Par contre, il admet que, à chaque période électorale, des groupes tentent d’accéder au pouvoir par la violence.
M. Fils-Aimé a enfin réitéré la volonté de la CNDDR et de la Police Nationale d’Haïti à continuer l’œuvre de désarmement et à sévir contre les bandits. [jmd/Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7106
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 8 octobre 2010
Les étrangers ne font qu’exploiter à leur profit la crise haïtienne, déclare le président de la CNDDR Alix Fils-Aimé
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