Pour la première fois depuis le lancement de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH), Bill Clinton, affiche une relative satisfaction. L'ex président des Etats-Unis se réjouit de la réponse des bailleurs de fonds qui ont décaissé plus de 30 % des fonds promis pour la reconstruction d'Haïti ravagé par un violent séisme le 12 janvier 2010. Il s'agit en réalité du résultat des multiples interventions de M. Clinton auprès des donateurs qui s'étaient engagés dans le processus de reconstruction lors de la conférence de New York. L'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU est optimiste et assure que les autres donateurs commenceront à décaisser les fonds après l'annonce de la mobilisation de l'assistance américaine.
Près de 50 % des fonds disponibles ont été mobilisés au cours des 6 dernières semaines, révèle M. Clinton.
Hier 18 projets ont été approuvés lors de la réunion de la Commission Intérimaire. Les projets, qui concernent les secteurs du déblaiement des sites, du logement, de la santé, de l'éducation et la protection des femmes et des filles contre les violences, sont estimés à 777 millions de dollars. Le co-président de la Commission Intérimaire fait remarquer que seulement 448 millions de dollars sont déjà disponibles.
Tout en se réjouissant des résultats obtenus, M. Clinton croit qu'il faut au cours des prochains jours mettre l'emphase sur des projets prioritaires tels le logement, le déblaiement et la création d'emplois.
Au total 49 projets ont été approuvés par le conseil d'administration de la CIRH. La santé est le secteur social ayant jusqu'ici obtenu une part importante des fonds mobilisés. M. Clinton se réjouit également des investissements dans le secteur de l'éducation. Des projets ont permis à 80% des enfants qui n'avaient pas accès à l'éducation de fréquenter un établissement scolaire cette année.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18314
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
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