Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 3 septembre 2007
Des rues de la capitale jonchées d'ordures
On observe ces derniers jours une certaine négligence des autorités de la mairie de Port-au-Prince et du service métropolitain de collecte et des résidus solides (SMCRS), dans les travaux de nettoyage entrepris dans la capitale le mois dernier. Pour la plus belle, les piles d'immondices et les marchands reprennent leur place un peu partout dans la zone métropolitaine
Petit à petit, des marchands et leurs étalages, reprennent leur place et encombrent la chaussée de certaines rues de la capitale. Des piles d'immondices obstruent aussi la voie publique. C'est un véritable handicap à la circulation. Piétons et automobilistes s'en plaignent.« On croyait que les trottoirs allaient être réservés définitivement aux piétons et la chaussée à la circulation des véhicules, suite aux dernières mesures prises par les autorités municipales en y délogeant les marchands, ce qui n'est pas le cas », a déclaré John Karl Louis un étudiant en science de l'environnement. Les autorités haïtiennes, à leur prise de fonction dans différents postes, font toujours de promesses fabuleuses à la population en leur assurant qu'ils vont travailler à leur profit. Mais arrivé au timon des affaires, ils ont déjà passé à l'oubli de leur engagement a-t-il soutenu.
« les petits détaillants déplacés ont envahi à nouveau diverses rues de la capitale notamment: le boulevard La Saline, la rue Pavée, la rue du Quai, la rue des Miracles et d'autres rues de la capitale », expliquent Célida une passante, déplorant l'état actuel de la zone métropolitaine.Malgré l'installation de poubelles par les autorités, les fatras jonchent encore les rues; les égouts sont engorgés pour la plus belle.
Marie-Luciada, résident au Centre-Ville, a fait savoir qu'on ne peut pas parler d'assainissement des rues et de propreté de l'aire métropolitaine parce que la ville est retransformée en un vaste marché. « Il n'existe aucune amélioration, le maire de Port-au-Prince devrait poursuivre avec ce mouvement d'assainissement de la ville en vue de rendre la capitale moins encombrée. Ce qui pourrait inspirer plus de confiance aux automobilistes et aux passants », a-t-elle argué.
Certains observateurs veulent attirer l'attention des autorités concernées sur la nécessité de redonner une nouvelle image à la capitale qui, depuis bien des temps, est marqué par un tas de détritus et un environnement insalubre. Malgré les efforts qui ont été entrepris au début de l'installation du conseil municipal de Port-au-Prince, la question d'assainissement se révèle un grand défi pour les autorités municipales.
«Les mesures adoptées par les autorités haïtiennes n'ont jamais fait long feu. L'inapplication des différentes mesures prises par le conseil municipal ont permis aux marchands de regagner les rues déjà transformées en marchés et rend la circulation automobile vraiment difficile», indique un négociant dont son magasin est au Centre-Ville. Il souhaite que les autorités communales oeuvrent à la construction de nouveaux endroits destinés aux petits commerçants en vue de pallier ce problème.
Toutefois, la mise en place des agents de la Brigade d'intervention rapide de la mairie de Port-au-Prince, placés dans différents coins de la capitale pour empêcher les marchands de s'aventurer sur les trottoirs et d'empêcher le renversement des poubelles, n'a pas porté de solution définitive à ce phénomène.
Pour certains, la plupart de ces brigadiers n'assument pas leur responsabilité.La capitale haïtienne offre aux visiteurs de divers horizons, une image décevante.
On observe, en effet, dans certains quartiers de Port-au-Prince l'absence totale des services urbains de base comme l'assainissement et la collecte des résidus solides de toutes sortes.
Amos Cincir
cincir2005@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47734&PubDate=2007-09-02
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