Google

samedi 11 août 2007

Le vaudou largement représenté dans l'oeuvre de Jean-Baptiste

L'«Artisanat en fête » se tiendra au Parc Historique de la Canne à Sucre les 18 et 19 août 2007. A cette occasion, Jean-Baptiste Jean Joseph présentera ses drapeaux vaudous et quelques autres objets artisanaux.
Originaire de Bainet, 39 ans, Jean-Baptiste Jean Joseph est issu d'une famille chrétienne de neuf enfants. Il aime ses enfants Jean-Baptiste Tanis, Jean-Baptiste Daïka et Jean-Baptiste Daphney comme les prunelles de ses yeux.

Il a débuté en artisanat en septembre 1991. C'est au cours de cette année qu'il décide de se consacrer entièrement à ce métier. Sa première oeuvre fut une dame représentant Erzulie Dantor qu'il avait vendue pour trois mille deux cents cinquante gourdes. Il est venu à l'artisanat par révélation. « Je voyais ma mère dans un songe et elle me demanda de me consacrer à l'artisanat. Ce n'était vraiment pas ma mère, mais une déesse de la mythologie du vaudou ».
Je me voyais dessiner une tête de femme. C'est ainsi que le lendemain matin, je me levais et je me mettais au travail. Depuis lors je ne cesse de créer des objets artisanaux très achalandés.
Je dois dire que pendant de longues années, je travaillais dans une industrie de sous-traitance pour gagner ma vie. Je n'avais jamais visité un musée ni fréquenté une école d'art», confie Jean Baptiste Jean Joseph.Eloquent, toujours prêt à parler de son œuvre et de ses débuts en artisanat, il est comme une personne possédée par un quelconque loa de la mythologie du vaudou. Il crée des œuvres représentant des images du vaudou. S'il lui arrive parfois de réaliser une œuvre ne touchant pas l'imaginaire du vaudou, il recommence à travailler. Ainsi, son imaginaire se laisse bercer par les dieux et déesses du panthéon du vaudou tels que Damballah, Bossou, Brave Guédé, Baron, Petro, Sirène, Ibo, Marassa, Ogou.
Jean-Baptiste Jean Joseph pense que le vaudou est une religion. Il veut vendre la culture du vaudou à l'étranger. Il s'y tient beaucoup. « Si une déesse du vaudou m'appelle et me commande d'accomplir une mission, je dois le faire avec bonheur et brio. Le vaudou est dans mon sang, car quand je travaille une œuvre si elle ne comporte pas des images du vaudou, je ne me sens pas dans ma peau », affirme Jean-Baptiste Jean Joseph.
Ses créations artistiques sont diversifiées et abondantes. Il y met en relief la culture du vaudou.
l prépare des sacs à main, de la peinture sur bouteille, des poupées, des assiettes en papier mâché et paillettes, des perles, des coussins. Depuis 14 ans, il s'installe à Noailles. Disposant de son propre atelier jouxtant trois salles d'exposition. Il y travaille tous les jours.
Son fils Tanis Jean-Baptiste lui prête main-forte.

Aucun commentaire: