Une semaine après le coup d'envoi de la campagne électorale certains candidats à la présidence tardent à faire apparaître leurs posters dans les rues de la capitale. Ancacis Jean Hector ( Modejha), Genard Joseph (Solidarité) et Josette Bijou ( indépendant) entre autres sont pratiquement invisibles. Genard Joseph refuse d'évoquer des problèmes financiers comme la principale cause de son retard dans la campagne. Il dit être précautionneux pour que ses photos ne soient pas détériorées par les averses qui s'abattent sur la région métropolitaine.
Le sénateur Anacacis Jean Hector lui n'attend pas le bon temps pour lancer sa campagne. Il avoue qu'il n'a pas encore reçu un support financier appréciable de la part des hommes d'affaires.
Entre temps le parlementaire a reçu un coup de pouce de certains de ses homologues et hommes d'affaires dominicains qui l'ont aidé à préparer un premier stock de photos. Dans les prochains jours le sénateur Jean Hector disposera de 36 billboards dans les principales artères de la capitale.
Tout en poursuivant sa collecte de fonds auprès de ses partisans de la classe moyenne, le sénateur Jean Hector s'interroge sur la provenance des fonds énormes utilisés par certains candidats. Il y a des hommes d'affaires proches du pouvoir, qui ne lésinent pas sur les moyens afin d'assurer une continuité, révèle le sénateur Jean Hector qui envisage d'enquêter sur certains contrats entre les secteurs privé et public.
Anacacis Jean Hector et Genard Joseph, contrairement à docteur Josette Bijou, ont reçu une subvention de 2 millions de gourdes du Trésor Public. L'ancienne ministre de la santé Publique avoue qu'elle ne dispose pas de ressources financières pour réaliser une campagne électorale sur 2 mois.
Se présentant comme une citoyenne honnête, Mme Bijou assure qu'elle n'a pas en sa possession d'énormes ressources de provenance douteuse.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18298
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 4 octobre 2010
Les candidats retardataires de la campagne électorale
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire