Les autorités sanitaires haïtiennes ont fait état du décès de 259 personnes et de l'hospitalisation de 3 115 autres hier dimanche. 5 personnes en provenance du bas artibonite ont été hospitalisée dans la capitale haïtienne et une vingtaine d'autres souffrant de «diarrhée aïgue» ont aussi été admises dans un centre de traitement du choléra installé dans la capitale par Médecins sans Frontière (MSF). Toutefois de nouveaux foyers de l'épidémie n'auraient pas enregistrés dans la capitale. Le gouvernement haïtien et les ONG redoutent un scénario catastrophe dans lequel la maladie pourrait se propager dans tout le territoire.
Les 1.3 millions de sans abris vivant sous les tentes depuis le violent séisme sont particulièrement vulnérables à cette épidémie. Cette maladie hautement contagieuse, causée par une bactérie, pourrait se propager à une vitesse effrénée en raison de la promiscuité dans les sites d'hébergement.
Les autorités sanitaires haïtiennes ont mis l'accent sur la nécessité de mettre en place de nouvelles structures pour accueillir les malades "Nous ne pouvons pas continuer à traiter le choléra à l'hôpital Saint-Nicolas de Saint-Marc qui reçoit d'autres patients, il est nécessaire de mettre sur pied des centres de traitement spécifiques", a expliqué la directrice départementale du MSPP, docteur Dieula Louissaint.
Les casques bleus de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah) ont entrepris l'installation de centres de traitement pouvant accueillir 150 patients dans la région de l'Artibonite, dans la région métropolitaine et dans le plateau central. Le chef de cabinet du ministre de la santé, Dr Jean Hugues Henrys, confirme que la situation s'améliore en terme de capacité de prise en charge. Il révèle que l'état Haïtien est en train de prendre des dispositions avec ses partenaires nationaux et internationaux pour faire éventuellement face à une épidémie plus étendue.
LLM / radio Métropole Haïti
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
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