Une mission humanitaire dans les quartiers populaires parrainée par l’UNICEF avant des camps d’été annuels pour recruter les jeunes talents haïtiens, promet le basketteur
dimanche 16 septembre 2007,
Radio Kiskeya
La "superstar" haïtienne du championnat nord-américain de basket-ball (NBA), Samuel Dalembert, se trouve depuis samedi à Port-au-Prince dans le cadre d’une tournée d’une semaine destinée à promouvoir un partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) en faveur des quartiers défavorisés.
Très ému, le pivot des Philadelphia 76ers, qui n’a rien perdu de son créole, a exprimé sa joie de retrouver sa patrie d’origine treize ans après l’avoir quittée pour Montréal où ses parents l’avaient envoyé poursuivre ses études à l’âge de 14 ans. "Je suis très heureux de revenir dans mon pays natal. Je remercie Dieu de m’avoir permis de décrocher ce contrat dans la NBA", a confié Samuel Dalembert du haut de ses 2,08 mètres, au salon diplomatique de l’aéroport international Toussaint Louverture.
Accueilli à son arrivée par une délégation de l’UNICEF et de la fédération haïtienne de basket-ball, l’ancien partenaire de la mégastar américaine Allen Iverson surnommée "The Answer" (La réponse), visitera notamment le bidonville de Cité Soleil et aura un agenda extrêmement chargé jusqu’à son départ le 22 septembre.
Le grand basketteur a annoncé son intention de réaliser tous les ans un camp d’été à Port-au-Prince en vue de détecter, avec l’aide d’entraîneurs étrangers, les jeunes qui pourraient éventuellement aller monnayer leurs talents aux Etats-Unis. En attendant, il conseille aux mordus du basket "la prière et la persévérance".
Bien avant son retour samedi, Samuel Dalembert s’est déjà associé à différents efforts humanitaires en faveur d’Haïti notamment avec des joueurs de la NBA et la vedette haïtienne du hip-hop aux Etats-Unis, Wyclef Jean.
Drafté en 2001 par les Sixers, le joueur haïtien gagne 8 millions de dollars par an et figure parmi les meilleurs salaires de l’équipe. Depuis son arrivée, il n’a cessé d’améliorer ses performances au point de devenir l’un des piliers de la franchise américaine.
A cause de l’inexistence d’une sélection haïtienne de basket-ball, ce super professionnel, né le 10 mai 1981 à Port-au-Prince, a dû choisir récemment la nationalité canadienne. Il a ainsi fait partie de la sélection canadienne ayant participé en août aux éliminatoires des Jeux Olympiques de Pékin 2008.
Blessé au pied gauche il y a quelques jours, le pivot devra observer un repos de trois semaines. Les Philadelphia 76ers comptent sur sa présence pour le lancement début octobre de la pré-saison avant l’ouverture officielle de l’édition 2007/2008 de la NBA.
Officiellement, il est le troisième haïtien de l’histoire à évoluer dans la plus grande ligue mondiale de basket-ball après Olden Polynice qui fit partie des Pistons de Detroit au cours des années 90 et Mario Elie, quatre fois champion de la NBA dans les années 2000, respectivement sous les couleurs des Houston Rockets et des San Antonio Spurs.
Samuel Dalembert a de la famille en Haïti, notamment sa grand-mère, Hipromène Charles. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4133
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 17 septembre 2007
Samuel Dalembert des Philadelphia 76ers en tournée dans son Haïti natale
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