Il doit réitérer le soutien de son pays à la mission onusienne ainsi qu’aux autorités haïtiennes et préparer la visite en Haïti du Président Luiz Inàcio Lula da Silva prévue en novembre prochain
jeudi 20 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Le ministre brésilien des affaires étrangères, Celso Amorim, est attendu vendredi à Port-au-Prince pour une visite officielle de 24 heures destinée à renouveler l’appui de Brasilia au travail des casques bleus et aux progrès politiques réalisés en Haïti au cours des derniers mois, rapporte le quotidien brésilien Correio Braziliense.
Amorim profitera également de son séjour dans la capitale haïtienne pour préparer la prochaine visite du Président Luiz Inàcio Lula da Silva. Le chef de l’Etat sera, en effet, en Haïti au cours du mois de novembre afin de montrer l’importance que son administration accorde à la stabilisation et au développement d’Haïti. Il en sera à sa deuxième visite, après celle historique d’août 2004 qui était consacrée à un match de football pour la paix entre la sélection haïtienne et la Seleçao dont les superstars Ronaldo, Ronaldinho et Roberto Carlos avaient déclenché des scènes d’hystérie collective à Port-au-Prince.
Avant l’arrivée de Lula, Celso Amorim doit mettre l’accent sur le renouvellement du mandat de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) qui arrive à expiration le 15 octobre. Cet appui est d’autant plus crucial que l’avenir de la force internationale de paix risque d’être menacé par le déploiement au Darfour (Soudan) d’une mission onusienne qui mobilisera 26.000 soldats, selon le journal brésilien.
Durant son passage à Port-au-Prince, le chef de la diplomatie brésilienne s’entretiendra notamment avec le Président René Préval et les ambassadeurs des Etats-Unis, Janet Ann Sanderson et du Canada, Claude Boucher dont les pays figurent parmi les principaux partenaires bilatéraux d’Haïti. M. Amorim arrivera de Manaus où il participe jeudi à une rencontre entre le Président Lula et ses homologues vénézuélien, Hugo Chàvez et équatorien, Rafael Correa. En laissant Haïti, il se rendra directement à New York pour prendre part à la 62e assemblée générale de l’ONU.
Les autorités brésiliennes reconnaissent sans ambages que l’implication militaire de leur pays en Haïti constitue l’un des principaux ressorts de Lula en matière de politique internationale dans sa quête d’un leadership régional incontestable du géant sud-américain.
Le Brésil, qui a déployé 1.200 casques bleus en Haïti, assure le commandement de la MINUSTAH qui compte 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4151
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 21 septembre 2007
Le chancelier brésilien Celso Amorim arrive vendredi à Port-au-Prince
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire