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dimanche 16 septembre 2007

Des élus incapables de concilier l’action du gouvernement aux revendications de la population

Les parlementaires haïtiens sont à nouveau au centre du débat tandis que les députés sont officiellement en vacances. Le député de Jérémie, Isidor Joseph Mercier est à nouveau revenu au devant de la scène afin dit-il " de renvoyer" le ministre des Travaux Publics Transport et Communication (TPTC), Frantz Verella.
L’élu de la métropole de la Grand Anse, qui était l’un des artisans du renvoi du ministre de la culture, Daniel Elie, entend tout mettre en œuvre pour obtenir un vote de censure du ministre Verella. Tout en indiquant que le bilan des 16 mois du ministre des Travaux Publics est nul pour son département, Isidor Mercier va jusqu'à insinuer que M. Verella aurait reçu des ristournes de la compagnie Vorbe et Fils.
Mécontent mais calme, le ministre Verella s’est déclaré prêt à pardonner l’ignorance du député Mercier en ce qui a trait aux procédures de passation de marchés publics. M. Verella précise que les trois chantiers octroyés à la firme Vorbe et Fils l’ont été sous le gouvernement de transition, tout en qualifiant les déclarations du député d’agressions.
Ce débat houleux lors de la rencontre entre le ministre des TPTC et les membres de la commission travaux publics de la chambre basse est révélateur du climat de tension qui règne entre les pouvoir législatif et exécutif. Les deux pouvoirs se rejettent la responsabilité de l’immobilisme en matière économique et des boucs émissaires doivent être trouvés.
Les députés, lors de la deuxième session ordinaire, n’avaient pu voter que 10 projets de loi dont 3 le jour de la fermeture de la session. Le bureau de la chambre basse avait dû user de stratagème pour contraindre ces élus, excités à partir en vacances, à faire un peu de travail.
Des Port-au-Princiens se déclarent insatisfaits du maigre bilan de la 48 eme législature. " Nous avons voté ces gens pour qu’ils adoptent des lois afin de changer les conditions de vie de la population", déclare un citoyen déçu par l’inaction du parlement. Ces Port-au-Princiens croient que les parlementaires s’appliquent à défendre leur propres intérêts financiers ce qui poussent certains d’entre eux à s’impliquer dans le trafic des stupéfiants.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=13034

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