Les rapatriés se plaignent d’avoir été dépossédés de leurs effets
lundi 3 septembre 2007,
Radio Kiskeya
60 sans-papiers haïtiens ont été rapatriés de force après avoir été interceptés le week-end écoulé à bord de deux autobus qui se dirigeaient vers Santiago (nord de la République Dominicaine) au cours d’une opération menée sur l’autoroute Dajabòn-Montecristi, rapporte le quotidien dominicain Diario Libre.
Les clandestins ont été arrêtés près de la municipalité de Manzanillo par des inspecteurs d’immigration et des membres de la seconde brigade d’infanterie de l’Armée Nationale.
Certains des haïtiens ont dénoncé la confiscation de leurs effets personnels par les militaires et les autorités migratoires.
De son côté, le responsable de la direction de la migration à Santiago, Juan Isidro Pérez, a indiqué que les illégaux ont été expulsés du territoire dominicain tandis que les chauffeurs des autobus qui les transportaient étaient placés en détention afin d’être déférés devant les autorités judiciaires compétentes.
Pérez a, par ailleurs, estimé que la persistance du chômage de masse et de l’instabilité politique en Haïti rendra difficile pour longtemps encore l’éradication du trafic des clandestins.
Les autorités de Santo Domingo procèdent quotidiennement à des rapatriement forcés et les reconduites à la frontière haïtiano-dominicaine se font souvent au mépris des droits humains les plus élémentaires. spp/RK
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 4 septembre 2007
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