P-au-P, 2 sept. 2011 [AlterPresse] --- Les militaires uruguayens de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti (MINUSTAH) accusés de viol sur un jeune haïtien de 18 ans seront rapatriés la semaine prochaine, selon un site d’information uruguayen consulté par AlterPresse. Cette décision est prise par le ministère de la défense de l’Uruguay, indique le site.
Quatre soldats uruguayens attachés MINUSTAH ont été dénoncés pour avoir agressé sexuellement un jeune haïtien de 18 ans à Port Salut (Sud du pays).
Lors d’un entretien accordé jeudi à AlterPresse, la responsable de la communication et de l’information de la MINUSTAH, Eliane Nabaa parle du rapatriement comme une mesure possible dans le cas où les faits de viol seraient avérés.
« Dans le cas où ces allégations sont fondées, il peut s’agir de rapatriement immédiat, de rupture de contrat afin que les personnes soient jugées par la justice de leur pays, qu’elle soit militaire ou civile », fait t-elle savoir.
Le ministère de la défense en Uruguay avait mercredi demandé une enquête. De son côté la MINUSTAH a indiqué qu’elle conduit elle-même une investigation. Une vidéo montrant le viol « a été versée au dossier », selon Eliane Nabaa.
Nabaa affirme que « l’enquête menée par la Police militaire des Nations Unies devrait être soumise aux autorités du contingent auquel appartiennent les casques bleus ».
Parallèlement des informations circulant dans la presse locale signalent que l’affaire a été menée devant le Parquet des Cayes (Sud). Le viol a été commis il y a un mois et la victime a eu honte d’en parler, selon une radio de la capitale.
Par ailleurs, Montevideo a demandé à l’ONU le retrait progressif de ses troupes présentes en Haïti, selon le site uruguayen.
900 casques bleus uruguayens font partie de la mission onusienne et parmi eux 548 sont déployés dans le grand Sud regroupant les départements du Sud, de la Grand Anse et des Nippes, d’après des données disponibles sur le site de la MINUSTAH. [jep kft gp apr 2/09/2011 13:45]http://www.alterpresse.org/spip.php?article11483
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
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