MONTRONS-NOUS CONCERNES : LE PLATEAU CENTRAL, LES MATIERES FECALES, LA MINUSTAH…
Plus de 6.000 décès ne représentent pas beaucoup dans un pays ou récemment on a compté les m récemment les morts par centaines de milles. C’est sans doute la raison pour laquelle le choléra s’est intégré comme une calamité de plus dans le quotidien de l’haïtien. Le ministère de la santé et de la population ne s’emmerde même plus à publier les chiffres faisant état du nombre de décès. Et pourquoi faire ?
Cependant on a constaté que l’épidémie de cholera, malheureusement n’est pas restée cantonnée à nos 28.000 kilomètres carrés. Et c’est là sans doute que cela devient inquiétant. Oui le choléra a traversé nos frontières. On ne sait pas exactement ce qui se passe en république Dominicaine car, dans ce pays, la liberté de la presse existe mais les informations passent aux cribles des intérêts du pays. De temps en temps il est question d’un nombre X d’admissions en centres hospitaliers (généralement des citoyens haïtiens) ou de morts du choléra. Mais pas question de paniquer car l’industrie touristique en pâtirait énormément. Tout est fait – ce qui est logique – pour rassurer les touristes.
Le choléra népalais d’Haïti a cependant touché des citoyens du Venezuela. Je crois qu’un citoyen haïtien est rentré au canada après un voyage en Haïti avec des symptômes de la maladie.
S’il est admis que cette maladie trouve son bouillon de culture dans l’insalubrité, en Haiti on a compris qu’il s’agissait d’un problème national pour ne pas dire international.
A un moment de la durée, l’actualité des élections haïtiennes ont relégué au second plan les effets du choléra. Malgré quelques sons de cloche devenus sporadique ou captés avec une certaine sporadicité par ceux qui ne se sentent pas concernés, tout le monde admet que la maladie est loin d’être contrôlée. Et ce, dans une indifférence caricaturale et caractéristique.
Dans un pays « normal », ou réside une société « normale » composés de gens « normaux », malgré les faibles ressources du pays, des mesures au moins théoriques auraient été adoptées pour au moins faire semblant que les autorités veulent bien juguler ce fléau.
Des études ont effectivement montré et prouvé l’origine du vibrion. Et il a été aussi établi par quels mécanismes l’épidémie s’est propagée. Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs américains corrobore davantage les thèses émises que certaines institutions voudraient maquiller et voire masquer par des contre-vérités. http://www.alterpresse.org/spip.php?article11438
Il semblerait que les pratiques qui portent atteinte gravement à la dignité humaine continuent et se perpétuent dans une indifférence résignée. Alter presse dans une dépêche datée du 8 aout faisait état de l’inquiétude des habitant du plateau central que se lève contre des soldats de la MINUSTAH qui auraient déversé des matières fécales dans les proximités d’une rivière. Comme attendu, les forces de l’ONU on présenté un démenti. Pourtant si des matières fécales ont été déversées, elles sont visibles. On devrait pouvoir retrouver celui qui a déposé une quantité non négligeable de matières fécales. D’un côté les habitants du plateau central accusent et de l’autre la Minustah dément. Et la vérité dans tout ça ? Aucune enquête officielle n’a été diligentée.
Le 23 aout 2011, d’autres localités du Plateau Central s’indignent et se rebellent contre des matières fécales déversées non loin d’une rivière. Les soldats de la Minustah sont encore dans le collimateur… Et maintenant quoi ? On aura un autre démenti…http://www.alterpresse.org/spip.php?article11428 ( 23/08/2011)
Des matières fécales ont-elles été déposées près de la rivière ? Cela peut être prouvé facilement… A qui il incombe cette responsabilité.
Aujourd’hui, il devrait exister une charte interdisant formellement le dépôt de matières fécales à ciel ouvert dans le pays. Le ministère de la santé devrait faire promulguer au niveau du parlement une loi à ce sujet.
Pourquoi avoir laissé exclusivement les habitants du plateau central à gérer ce problème qui représente un risque national ?
MONTRONS-NOUS CONCERNES. J’ignore quelles instances il faut interpeller pour leur exiger de jeter un coup d’œil sur la situation. Ainsi donc j’interpelle les combattants et les engagés par le biais de la nouvelle technologie pour accompagner les gens du plateau central afin que la lumière soit définitivement faite sur ce problème.
Il est plus facile de dire à la Minustah de ne plus déposer les matières fécales a proximité de rivière ou d’habitation que de manifester pour demander leur départ. Là nous parlons de MERDE et pas de fleurs !
Il faut une enquête. Il faut trouver l’origine de cette merde qui est très mal entreposée.
Les invectives contre la Minustah, le gouvernement, les ministres, les soldats ne sont pas les bienvenues car il faut agir utile. Il faut imaginer une stratégie pour impliquer les secteurs concernés de tutelle qui font semblant de ne pas voir ou qui simplement détournent leurs regards. Ou sont-ils les sénateurs, les députés, les maires, les représentants des pouvoirs judiciaire et exécutif ?
LES AMIS DE L’UMPP, FAISONS UN EFFORT POUR ACCOMPAGNER CES GENS ET EXIGER UNE SOLUTION DEFINITVE AU PROBLEME POUR LES GENS DU PLATEAU CENTRAL, POUR TOUS LES HAITIENS EN GENERAL !
Jonas JOLIVERT
26/08/2011
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