Le président de l'Association des Professionnels de Banque (APB), Maxime Charles, salue la volonté des autorités monétaires haïtiennes d'encourager les Banques commerciales à augmenter le portefeuille des crédits du secteur de l'immobilier. Dans une circulaire publiée le 30 juillet 2010, le gouverneur de la Banque Centrale avait indiqué que les banques commerciales ne sont plus assujetties à la réserve obligatoire de 30 % sur les fonds accordés en prêts pour la reconstruction de logements détruits par le séisme. Les banques commerciales bénéficient ainsi des privilèges accordés jusqu'à cette date uniquement aux banques d'épargne et de logement.
Les autorités monétaires ont également autorisé une augmentation du pourcentage du portefeuille du crédit alloué à l'immobilier. Désormais 50 % de ce portefeuille pourra financer ce secteur mal en point après le séisme du 12 janvier.
M. Charles juge qu'il s'agit là de signaux positifs. Toutefois il fait remarquer que cette disposition n'abaisse que d'environ 0.25 % les coûts du banquier. C'est une inflexion dans la bonne direction, insiste t-il rappelant que ces dispositions ont été combinées avec l'abaissement des taux directeurs des bons de la BRH.
Les taux des bons sont passés de 17 % à 2%. L'abaissement des taux des bons a entraîné une baisse des taux d'intérêts. Ceux-ci sont passés de 30 % a 17 % ou même 7 % .
Le président de l'APB prédit que les taux d'intérêts pourront enregistrer une certaine variation.
Les acteurs économiques ont au cours de ces deux derniers mois sollicité des prêts pour reconstruire les édifices endommagés par le séisme. La forte demande des acteurs devra être harmonisée avec la vitalité du secteur bancaire qui a enregistré des pertes équivalent à 23 % de son portefeuille lors du séisme.
M. Charles déplore que les institutions financières internationales n'aient pas jugé nécessaire d'octroyer dans le meilleur délai le montant promis dans le cadre du fonds de garantie.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18256
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 16 septembre 2010
L'APB salue les bons signaux de la Banque Centrale
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