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mercredi 5 mars 2008

Remaniement ministériel : des parlementaires se positionnent

Le sénateur Anacacis pointe du doigt des « ministres fatigués souffrant d’hypertension artérielle »
mercredi 5 mars 2008,
Radio Kiskeya

Le sénateur de l’Ouest Jean Hector Anacacis (plate forme présidentielle LESPWA) s’est réjoui mardi de la décision prise par le premier ministre Jacques Edouard Alexis, après discussions avec le chef de l’Etat René Préval, de procéder avant peu à un remaniement ministériel et à des changements dans l’administration publique et la diplomatie.
Pour le parlementaire, il était plus que temps que le chef du gouvernement se débarrasse de certains ministres qui, se prévalant de leurs liens particuliers avec le président, n’exécutent pas ses instructions. M. Anacacis n’a pas voulu clairement identifier les ministres concernés, se contentant d’avancer, face à l’insistance des journalistes, qu’ils font partie des « ministres fatigués qui ont été hospitalisés pour des problèmes d’hypertension artérielle ».
Deux ministres de l’actuel gouvernement, celui de l’Agriculture, François Sevrin, et son collègue des Travaux publics, Frantz Véréla, avaient été récemment hospitalisés.
Apparemment plus prudent que son collègue de la Chambre haute, le député Steven Benoît (également de LESPWA) a affirmé attendre la liste des nouveaux ministres avant de se prononcer. Il a toutefois rappelé avoir toujours défendu le principe du remaniement ministériel du fait que « certains ministres ont fini par convaincre de leur incapacité ». Le remaniement constituait une condition au vote de confiance accordé jeudi dernier au chef du gouvernement, a-t-il ajouté, quoique, lors de la séance d’interpellation, la proposition de remaniement ministériel formulée par certains députés ne l’ajamais été sous forme d’une condition "sine qua non" au vote de confiance.
Le sénateur du Sud-est, Ricard Pierre (élu sous la bannière de l’OPL), rejette pour sa part l’idée de procéder quant à présent à des changements au sein de l’équipe gouvernementale. Ayant rencontré le premier ministre dans la matinée de mardi en compagnie de plusieurs de ses collègues, il soutient qu’il faudrait attendre les résultats d’un plan d’urgence contre la cherté de la vie dont a fait part Jacques Edouard Alexis au cours des discussions. C’est à l’aune de ce programme qu’il faudrait désormais mesurer et sanctionner éventuellement les ministres, a-t-il suggéré. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4775

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