Une mère et ses deux enfants, âgés respectivement de 12 ans et 18 mois, sont morts brûlés et intoxiqués dans leur résidence ; au moins une personne interpellée dans le cadre de l’enquête ouverte sur cet incendie très probablement d’origine criminelle
samedi 6 octobre 2007,
Radio Kiskeya
Trois ressortissants haïtiens, une mère et ses deux enfants, ont été tués et deux autres personnes blessées mardi dernier dans un incendie probablement criminel qui a consumé partiellement un immeuble de la banlieue parisienne de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, rapporte samedi la presse française.
L’intervention des sapeurs-pompiers n’a pas permis de sauver la vie des trois membres de cette famille dont l’identité n’a pas encore été révélée. La mère est décédée des suites de ses graves brûlures tandis que son garçonnet de 12 ans et sa fillette de 18 mois ont été victimes d’inhalation de fumées toxiques.
Quant aux deux blessés, ils ont été gravement atteints. Un homme, qui s’était défenestré du troisième étage du bâtiment, était encore hospitalisé ce week-end. De même qu’un enfant plongé dans le coma après avoir été profondément intoxiqué. Il est depuis redevenu conscient.
Selon l’AFP, dans le cadre de l’enquête criminelle ouverte sur cette catastrophe, un homme de 36 ans a été interpellé par la brigade criminelle qui le soupçonne d’être l’intrus dont la présence dans l’immeuble avait porté les résidents à alerter la police. "Cet homme pourrait être la personne indésirable pour laquelle la police avait été appelée", a fait savoir une source proche de l’enquête ayant requis l’anonymat.
En effet, des agents du commissariat de La Courneuve avaient dû se rendre dans le bâtiment, deux heures avant le déclenchement du sinistre, en raison d’un incident familial qui s’était produit au cinquième étage.
Mardi, entre 3 heures et 3 heures 30 du matin, au moment où les résidents dormaient, le feu avait commencé à brûler des poussettes avant de se propager, atteignant rapidement la cage d’escalier. L’arrivée des pompiers a pu stopper la progression de l’incendie qui menaçait de ravager tous les appartements.
La piste criminelle, privilégiée dès le départ, paraissait de plus en plus plausible aux yeux des autorités judiciaires. Les investigateurs soulignent que, malgré son ancienneté, l’immeuble n’était pas du tout vétuste.
Il y a environ deux ans, des haïtiens avaient déjà péri dans un autre incendie criminel qui avait fait de nombreuses victimes dans une résidence populaire de Paris où vivaient également des africains. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4230
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 8 octobre 2007
Une famille haïtienne disparaît dans un incendie près de Paris
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