Membres d’une même famille, ces personnes de nationalité haïtienne, française et américaine ont été la proie de "Lame Ti Manchèt" avant d’être remises en liberté par la PNH et les forces onusiennes
jeudi 18 octobre 2007,
Radio Kiskeya
Quatre membres d’une même famille, un haïtien, deux autres de nationalité française et un ressortissant américain, ont été libérés et l’un de leurs présumés ravisseurs tué, lors d’une importante opération policière qui s’est achevée tard mercredi après-midi à Martissant (banlieue sud de Port-au-Prince) à l’issue d’un siège de plusieurs heures.
Selon le commissaire de police de Port-au-Prince, Michel-Ange Gédéon, qui a dirigé l’opération, avec le soutien des casques bleus, les otages ont été retrouvés sains et saufs, abandonnés dans une maison. Toutefois, la fin de leur captivité a été ponctuée d’échanges de tirs au cours desquels le chef de la bande criminelle dénommée Lame Ti Manchèt (L’armée des petites machettes), Yvens Jean alias "Tort ou Raison", a été abattu. Un autre individu appartenant au même groupe, Wilson Dieulifa, a été grièvement blessé et transporté dans un centre hospitalier dirigé par Médecins Sans Frontières (MSF).
Le forcené devait être placé sous haute surveillance afin d’être conduit en prison lorsqu’il aura laissé son lit d’hôpital.
Le commissaire Gédéon précise que Marcel et Ketty Fontus ainsi que leurs deux enfants avaient été enlevés mardi à bord d’un véhicule à la ruelle Roy, dans le centre de la capitale. Par la suite, ils ont été transportés à Martissant, un quartier longtemps dominé par des gangs ultraviolents avant de repasser ces derniers mois sous le contrôle des forces de l’ordre.
Le porte-parole de la Police des Nations Unies (UNPOL), Fred Blaise, qui a également fait état de ce raid, a aussi annoncé l’arrestation de plusieurs présumés bandits. Lors du point de presse hebdomadaire de la MINUSTAH, le porte-parole a signalé que dans le cadre des opérations menées conjointement avec la PNH, au cours de la semaine du 12 au 17 octobre, plusieurs arrestations ont été effectuées et 18 motocyclettes volées récupérées à Cazeau (banlieue nord).
Les autorités haïtiennes et onusiennes, engagées ces derniers mois dans la lutte contre le grand banditisme, cherchent régulièrement à minimiser les capacités opérationnelles des gangs démantelés. Cependant, des individus ayant investi discrètement de nouveaux quartiers utilisent les armes de guerre ou de poing encore en leur possession à des fins criminelles. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4300
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 19 octobre 2007
Quatre otages libérés, un présumé ravisseur tué, un autre blessé à Port-au-Prince
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