ublié le 22 octobre 2010
Gilbert Lavoie, Le Soleil
(Montreux, Suisse) Stephen Harper arrivera peut-être à Montreux avec une aide bilatérale pour Haïti, mais Jean Charest, dont le gouvernement est moins nanti, prendra tout de même la vedette. Conjointement avec le gouvernement de Port-au-Prince, le premier ministre du Québec proposera l'adoption d'une résolution demandant à tous les gouvernements de la Francophonie de s'engager à venir en aide à Haïti.
La ministre québécoise des Relations internationales, Monique Gagnon-Tremblay, en a fait l'annonce jeudi, en point de presse.
«Il y a des pays par exemple, comme le Sénégal, qui a accueilli 163 universitaires haïtiens. Je pense que si tous les pays de la francophonie le faisaient et qu'on multipliait ça par 50, ce serait quand même quelque chose. Mais la déclaration que le Québec signera conjointement avec Haïti, c'est pour mobiliser la francophonie autour d'Haïti pour sa reconstruction.»
En français, s'il vous plaît
Sur un autre sujet, la ministre a révélé que des efforts seront demandés à tous les pays d'utiliser le français lors de leurs interventions dans les rencontres internationales.
«On déplore énormément le fait que des représentants de certains gouvernements vont dans les organisations internationales et s'expriment en anglais au lieu de s'exprimer en français. On me dit parfois que la traduction simultanée n'est pas toujours là. Je comprends que c'est coûteux, mais un pays qui fait partie de l'OIF [Organisation internationale de la francophonie] devrait parler français dans ces organisations internationales. On devrait peut-être avoir une espèce d'espion... je ne sais pas si on devrait appeler ça un espion... pour être en mesure de savoir quel pays s'exprime en anglais alors qu'il devrait le faire en français.»
La ministre a reconnu que la France ne donne pas toujours l'exemple : «On m'a dit qu'il est arrivé que la France s'est exprimée en anglais. On espère que tout le monde va se comporter correctement.»
Par ailleurs, les organisateurs suisses du sommet n'ont pas retenu la recette de Québec qui avait divisé les chefs d'État et de gouvernements en petits groupes de travail, afin de favoriser les échanges. On reviendra donc avec la formule des tours de table, qui donnent lieu à des discours souvent ennuyeux et sans spontanéité.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201010/21/01-4334877-jean-charest-pilote-une-resolution-pour-haiti.php
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 22 octobre 2010
Jean Charest pilote une résolution pour Haïti
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